dimanche 27 janvier 2008

"Premier" week-end

Après avoir revu Sara, avec qui je vais poursuivre l'échange linguistique, et pris rendez-vous avec Albert pour des cours des français, je suis allée me réinscrire à la Berkeley Adults School pour prendre des cours d'anglais.
Vendredi, en fin d'après-midi, nous voulions, avec Nicole, essayer un nouveau café, le "brainwash", près de South of Market. Concept intelligent mais pas si répandu du café/laverie. Avec concert à la clef, mais les petits jeunes n'étaient pas terribles. Et il faisait froid, dans ce café sans chauffage, mais au mobilier très bobo. Je ne pense pas qu'on y retournera, c'est sûrement un endroit très sympa pour rencontrer ses voisins, les gens du quartier, mais pas tellement pour les touristes. Une fois Nico et Ben présents, il fallait trouver un endroit, dans le coin, pour manger. Le choix s'est porté pour un resto dont le service était fait par des "gender illusionists". On ne s'attendait pas aux videurs à l'entrée et à devoir montrer patte blanche. Mais... du choix au menu, et des illusions saisissantes. Des hommes devenues femmes. Changement de sexe complet ? Qui sait. Le visage et les mains les trompent, mais l'illusion est quasi parfaite. Toutes les heures, 3 d'entre elles proposent un show, une danse sur comptoir et un play-back sur, par exemple, Shania Twain, Men, I feel like a woman :-) C'était inattendu, spontané et j'ai donc passé une très bonne soirée. Même si le jet lag a fini par me jouer des tours.
Samedi : marché, lessive, courses. Samedi soir, on avait invité les 2 Nick, Korbinian, un Allemand d'ICSI et Tobias, un Allemand de SRI, pour une soirée poker. J'ai gagné la première partie avec une chance honteuse à la fin, je l'avoue : suite à l'as et brelan de rois... La deuxième partie, c'est Ben qui l'a gagnée, mais je n'étais plus moi-même : jet lag + je suis une couche-tôt. (quelle autre raison, bien sûr :-)
Aujourd'hui, un ciné, "The bucket list" avec Morgan Freeman et Jack Nicholson, plein de bons sentiments, de bons acteurs, mais des images studio horribles.
Et sinon, il pleut...

jeudi 24 janvier 2008

Home sweet home

Me revoilà. Aujourd'hui, le temps n'est pas très accueillant : il pleut même beaucoup. Je récupère du décalage horaire nettement plus facilement que la première fois : aucune sieste pour l'instant. Hier, la journée a même été "chargée". Mais avant d'y venir, je dois vous dire que mon passage à l'immigration ne s'est pas déroulé comme je l'avais pensé. J'ai eu droit à plus de questions : mes projets pour ces 3 mois de vacances, l'argent disponible sur ma carte de crédit... Je pensais que c"était terminé, mais non. Je suis passée dans un "secondary office", pour avoir l'immense honneur de répondre à d'autres questions. Un peu les mêmes, il est vrai. J'en suis sortie rapidement, ai aussitôt récupéré mes bagages et pu retrouver Ben à la sortie. Ouf ! De porte à porte, ça fait quand même plus de 21 heures de voyage.
Hier, Nicole est venue me voir, ce qui m'a fait grand plaisir. Balade dans Berkeley, boissons Starbucks, posters pour décorer les murs toujours blancs, emplettes. Le soir, j'ai tenu jusqu'à 9 heures et me suis endormie comme un bébé...
Aujourd'hui, j'ai rendez-vous avec Sara, mais ce projet va peut-être tomber à l'eau... C'est vraiment le cas de le dire !
Rien de bien extraordinaire à raconter finalement, excepté que j'ai encore été étonnée des distances respectées entre voitures et piétons.

lundi 21 janvier 2008

Bonne année

Je pars demain et vais essayer de continuer sur ma lancée. C'est-à-dire vous faire partager certains moments, certaines anecdotes, certaines opinions... la liste est longue. Évidemment, pour que j'aie l'impression d'être lue, je vous invite fortement à me laisser des commentaires. Mais, bien sûr, rien n'est obligatoire, quoique.
Bref, je pars demain et je pense déjà à cette interminable journée : un film sur le mac, de nouveaux sons à écouter, de la lecture pour plus que le voyage...
Comme je n'ai pas de photo à me mettre sous la dent, je vais vous servir un sandwich de choix :



Pour toute information concernant ce tableau, vous pouvez me contacter ; je me ferai une joie de vous en dire plus.

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne année.

jeudi 11 octobre 2007

Long

Et oui, c'est long ! 15 heures de voyage. 11 heures dans le premier avion. C'est la nuit. On est censé dormir. Mais c'est pas évident de dormir assis. Surtout quand, à 1 heure du matin, un passager s'effondre au niveau de ma rangée. Et ne se relève pas ! Je ne sais pas si le staff des avions a des connaissances médicales, mais ils sont arrivés, l'ont relevé et fait disparaître à l'arrière de l'appareil. Ce qu'il est devenu après ? Mystère.
Bref, c'est trop long. Et dire qu'il faut attendre que Romane et Louisa inventent la téléportation. J'espère qu'elles seront précoces, parce que je voudrais que ça existe maintenant !
Me voici donc de retour en terre entrechalaise. Dur de récupérer du jet lag, mais ça va déjà beaucoup mieux.
SI VOUS AVEZ UNE IDÉE DE JOB POUR MOI, ALLEZ-Y :-)
à bientôt.

vendredi 5 octobre 2007

Départ ou retour ?

Bon, ben voilà. J'ai mon avion dans 7 heures, mais d'ici 4 heures je quitte Berkeley. J'ai dit au revoir aux étudiants et à ma prof de la BAS. Puis j'ai dit au revoir à Nicole sur Powell après avoir été sur Mission. Vous vous souvenez de la messe en espagnol ? Je suis retournée dans cette église et fait le tour complet, c'est-à-dire chapelle, basilique, musée, cimetière. C'était assez intéressant de voir quelles étaient les missions et quels missionaires espagnols étaient venus. 21 missions d'après leur prospectus, 22 d'après nos comptes (Nicole et moi). San Francisco vient donc de St François d'Assise, mais il y avait aussi San José, Santa Cruz, Santa Barbara, Santa Clara, San Rafael, San Diego, etc.
Les "Missions de Californie" sont des postes religieux établis par les dominicains, les jésuites et les franciscains espagnols dans le but de répandre la religion chrétienne parmi les Amérindiens locaux, mais aussi, bien sûr, de donner à l'Espagne de nouvelles terres.
Si ça vous intéresse, vous pouvez aller voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Missions_espagnoles_de_Californie.
à bientôt :-)



mercredi 3 octobre 2007

UC Berkeley

J'ai dit au revoir à Albert hier, pour son dernier cours de français. C'est un homme très intéressant, qui a fait beaucoup de choses dans sa vie. Sa marotte étant de faire du vin, j'ai eu 2 bouteilles comme présents de départ. Très très sympa... Je viens de dire au revoir à Sara avec qui je suis allée chez Moes pour lui donner quelques conseils de lecture. Ça fait bizarre, mais c'est comme ça. Je suis passée sur le campus qui a changé de visage (il y a beaucoup d'étudiants) et j'ai vu des militaires avec des jeunes en tenue de sport. J'ai donc profité de la présence de Sara qui m'a expliqué de quoi il s'agissait. Ces jeunes sont financés pour étudier mais, en contrepartie, ils donnent une après-midi par semaine pendant leurs études et devront ensuite travailler pendant un certain temps pour le gouvernement. Pas d'appareil aujourd'hui, désolée. Juste à côté d'eux, un homme a crié quelque chose comme "merci d'éduquer notre jeunesse dans ce beau pays et merci de les envoyer se faire tuer".

lundi 1 octobre 2007

Dernière semaine

Ce week-end était mon dernier avant je ne sais quand. Samedi, on a traîné sur Haight Ashbury. C'était très sympa. C'est un quartier un peu bohême, l'ambiance y est typique pour San Francisco.
Dimanche soir, on a été chez Sara (échange de cours) et son mari, Guillaume. Excellent repas végétarien : salade de carottes, soufflé au maïs (5 ingrédients : maïs, oeufs, crème, parmesan et petits oignons verts), fromage et poire en dessert. Mon premier repas chez une Américaine. Du coup, aujourd'hui, on avait prévu de visiter une "chocolate factory". Pas dégueu, il faut bien l'avouer. Dois-je vous parler de la dégustation ?
Tous les matins, je me lève pour aller à la Berkeley Adult Schools. La prof parle français (langue qu'elle n'utilise bien sûr jamais en cours) et a vécu en France. C'est triste de constater qu'elle raconte toujours de mauvaises expériences : des personnes qui ne la comprennent pas ou qui ne veulent pas la comprendre, un chauffeur de taxi qui la balade dans Paris pour augmenter le prix de la course, etc.