jeudi 23 juillet 2009

Asian art museum & Private Lives

Une journée culturelle hier. Il est temps de visiter les derniers musées, avant de partir définitivement. Hier le musée d'art asiatique. Beaucoup d'informations, mais je me suis surtout intéressée au bouddhisme et à l'hindouisme. Je peux me tromper, mais voilà ce que j'ai compris. Ce sont deux religions qui ont cohabité dans certaines régions (Népal par exemple). Il y a des milliers de dieux hindous, mais les 3 plus importants sont Shiva, le créateur et destructeur, Vishnu, celui qui préserve l'univers, et la troisième est une femme, mais je sais plus qui c'est (vous êtes bien avancés, hein ?) Shiva et Parvati (poitrine volumineuse et large bassin = bonne pondeuse) eurent deux enfants : Skanda et Ganesha (corps humain avec tête d'éléphant). Shiva est souvent représenté avec son taureau (signe de masculinité évident), nommé Shandi. La copine de Vishnu était Varahi. Et leur dieu du soleil répondait (qui sait ?) au doux nom de Surya. L'ascétisme était signe de grandeur d'âme. Les hindous voient leur très ancienne religion comme un ensemble de croyances, rites et sagesses.
Ce qui m'a frappé, c'est la ressemblance avec l'art gréco-romain : draperies, bijoux. Et en effet, dès Alexandre le Grand, il y a eu des relations et donc influences entre Occident et Orient.
Je sais que c'est maigre, mais passons à Buddha. Il y a de nombreux Buddhas différents. Quand le bouddhisme s'est développé en Inde en -500 av. J.-C., il y avait une autre religion, les "bons" (en anglais). La cohabitation ne s'est pas faite sans heurts et le bouddhisme a pris le dessus. Le Buddha historique est Siddharta Gautama, fils de la reine Maya. Il était surnommé Shakyamuni. Il y a des apprentis buddhas, mais les Buddhas sont ceux qui ont atteint le niveau supérieur d'« éveil ». La compassion est un concept bouddhique primordial. Le bouddhisme au Japon est essentiellement du type « zen ». Mêmes croyances, mais différents noms.
J'ai aussi atteint la section japonaise. Les peintures sont principalement sur quatre supports : le paravent pliant, le rouleau à main, le rouleau suspendu et la porte coulissante. La maison traditionnelle japonaise n'ayant pas de murs intérieurs, on peut facilement changer l'ambiance intérieure selon les activités, grâce aux paravents, panneaux coulissants et autres rouleaux.










Pour finir la journée, Ben et moi avons été voir une pièce de théâtre : Private Lives. Hilarant. C'était en extérieur, et il faisait pas très chaud, mais c'était supportable. On peut faire un pique-nique sur place avant le spectacle, au beau milieu des eucalyptus. Il y a des dégustations possibles. Hier, c'était vin, fromage et boissons chaudes. Le sujet de la pièce : deux couples en lune de miel. Mais le jeune marié d'un couple et la jeune mariée de l'autre, ont été mariés auparavant. Et ils se retrouvent. Les acteurs étaient excellents. Un très bon moment.

samedi 18 juillet 2009

Vivaldi

Grâce à Sara, qui est bénévole tous les samedis avec son mari dans une station de radio de Berkeley, nous avons pu assister à un concert de musique classique. Au programme, les 4 saisons de Vivaldi, suivies de Mozart et Tchaïkovsky. L'acoustique de la salle était excellente.
Plusieurs informations dont je n'avais aucune idée :
-Vivaldi a été reconnu de son vivant, puis oublié. Pour être redécouvert par des universitaires et ensuite par le grand public dans les années 50. Il a étudié la musique avec son père. Il avait été ordonné prêtre, mais il a consacré sa vie à la musique. Il a même été invité deux fois à jouer pour le pape.
-Le morceau de Mozart avait été composé quand il avait... 15 ans.

lundi 13 juillet 2009

Santa Barbara

Ce week-end, nous sommes allés à Santa Barbara pour célébrer le mariage d'un ancien collègue de Ben. Pas vraiment un mariage, mais plutôt une fête de mariage, puisque les deux tourtereaux s'étaient déjà mariés en Suisse. Là, c'était la fête du côté américain.
Il faut entre 5 et 6 heures pour aller à Santa Barbara, donc c'était un peu long pour moi (étant donné que Ben ne conduit pas), mais on est arrivé à temps pour avoir les clés du « cottage ». Qui n'a rien à voir avec ce qu'on pourrait imaginer. Je passerai les détails, mais on était 3 dans cette chambre - appart. Il y avait aussi une petite souris. Très mignonne et très inattendue !
À Santa Barbara, il fait beau et chaud. 300 jours dans l'année avec du soleil. Que demander de mieux ? C'est donc très sec et fragile : les incendies sont courants.
Sur la route, on a pu voir la Californie « agricole ». C'est un État où l'agriculture est primordiale dans l'économie mais jusqu'à présent, je n'avais pas eu l'occasion de voir des champs à l'infini.
J'ai adoré les vélos californiens, avec des pneus bien plus larges que la normale, pour pouvoir pédaler dans le sable (mais ça reste dur quand même apparemment).
On s'est baladés sur l'artère principale, sur la plage, sur le ponton. Nous avons fait une petite visite du Presidio : une place forte, à l'origine de la création de la ville.
Le mariage était à 5 heures. On veut partir vers moins le quart. Malheureusement, notre voiture était bloquée entre 2 motos et une voiture. Impossible de sortir ou de trouver les propriétaires. Au bout de 2 heures d'espoir et d'énervement, on a pris un taxi. La fête américaine, c'est un peu la même chose que la fête en France, les jeux débiles en moins. Ça a fini tôt aussi, mais on est arrivés avec beaucoup de retard...
Dimanche, on a été voir les peintures rupestres des indiens Chumasch. Très décevantes, il faut bien le dire. Pas les peintures en elles-mêmes bien sûr, mais il n'y avait pas d'explication et surtout on ne voyait pas grand chose tant il y avait de grillage.
Sur le retour, on s'est arrêté à San Luis Obispo faire une petite pause. C'est une ville bien sympa. En tout cas, les 2 rues principales l'étaient.

mercredi 8 juillet 2009

MOMA et départ

J'ai visité à nouveau le musée d'art moderne de san Francisco. Les classiques sont dans leur collection permanente : Magritte, Rivera, Dali, Miro, Matisse...
L'exposition du moment est sur Ansel Adams et Georgia O'Keeffe. Ça m'a particulièrement touchée puisqu'ils ont été inspirés par les paysages du Nouveau-Mexique, où je suis allée en décembre. Adams a fait des photos parfaites, en noir et blanc, sur le Nouveau-Mexique, mais aussi sur Yosemite. Il était californien. O'Keeffe, à l'opposé sur la manière : peintre aux couleurs éclatantes. Mais identique sur le fond.
Un autre photographe a attiré mon attention : Robert Frank. Il a demandé une bourse pour photographier les Américains. Être un témoin de son temps en donnant l'éternité aux années 50. Il oppose intérieur/extérieur, riche/pauvre, blanc/noir...

Et sinon, Ben et moi rentrons en France le mois prochain.