mardi 25 septembre 2007

La vie dans les arbres

J'ai entendu dire qu'au nord-est de l'université, quelques personnes vivent dans les arbres. Pourquoi ? Parce qu'ils ne veulent pas qu'on les coupe. Un projet d'agrandissement d'un bâtiment...

lundi 24 septembre 2007

On se sent petit

Vous voyez les petits bonhommes en bas ? Vous voyez la taille de l'arbre. Et ce n'est pas un sequoïa géant...

UC Botanical Garden


Je vous ai déjà dit que j'avais différents partenaires pour apprendre l'anglais et enseigner le français et comme on arrive à la fin de mon séjour aux States, Sara m'a proposé de faire "autre chose". Nous nous sommes rendues au jardin botanique de l'université. Des lézards, un serpent, des plantes dont les feuilles se referment si on les touche. Des plantes carnivores aussi. Des cactus. Un voyage à travers les continents puisqu'il y avait des espèces d'Asie, d'Australie, d'Afrique du Sud, d'Amérique du Sud, de la Méditerranée, etc. Et sur cette photo, trouvez le serpent...

Gilroy & Muir Woods

Samedi, direction Gilroy, la ville des magasins d'usine. Le plus incroyable, c'est que les hommes ont accepté de venir avec nous, les donzelles. 143 magasins. On n'a fait que la moitié, et je n'ai rien trouvé. Soit moche, soit pas ma taille, soit trop cher quand même. Tant pis. Les autres (Nico, Nicole & Ben) ont tous trouvé leur bonheur...
On avait prévu d'aller au Yosemite pour ce week-end, mais à cause du temps, impossible d'y aller, il y faisait trop froid et il pleuvait. Et en prime, c'est pas la porte à côté !
Du coup, on est allés sur Sausalito dans le but de faire du kayak, mais on a mangé tard et en plus, il faut croire que nos commandes avaient été oubliées parce qu'on a été servis tardivement : plus assez de temps pour louer des kayaks. Donc on est allés à Muir Woods et c'était magnifique.

Comme, vous le voyez, il y avait une réunion de coccinelles, et si vous voulez voir le plus gros rassemblement, allez voir les photos du Benob.
On a aussi vu des cerfs, pas farouches. Il faisait très sombre et donc impossible de prendre une photo potable, désolée...
C'était très calme et silencieux et ça nous a tous fait le plus grand bien.



vendredi 21 septembre 2007

Irvine

Il se trouve que Ben avait une conférence dans le sud de Los Angeles, à Irvine. Pourquoi ne pas l'accompagner... Nous sommes partis dimanche dernier de l'aéroport d'Oakland. Je n'avais encore jamais retiré mes chaussures dans un aéroport. Ça fait bizarre en fait de passer la sécurité, on se sentirait presque nus. On enlève même la ceinture. C'est le seul endroit où les gens se plient à ce genre de règles sans broncher. Je n'aime pas particulièrement prendre les avions, je suis de plus en plus inquiète. Avant, j'adorais, ça m'amusait. Maintenant, je commence à détester. Arrivés à l'aéroport John Wayne, Orange County, on cherche la voiture de location, que j'ai dû conduire puisque Ben n'a plus le doit de conduire aux US (permis français valable les 3 premiers mois). Elle sentait le neuf : 2 km au compteur. Une chevrolet rouge. Le pied. C'est pas si difficile de conduire aux US, on s'adapte très vite. Par contre, certains roulent vraiment comme des tarés. Moi qui pensais que les Américains étaient, sur la route, des moutons, je me suis trompée.
Une fois les devoirs terminés pour Ben, un peu de tourisme.

Tout d'abord l'aquarium de Long Beach, très intéressant, surtout les chants de baleine, orque, etc. Tout le monde a déjà été dans un aquarium... Pas besoin d'en mettre des tartines. On n'a pas vu le temps passer, c'était vraiment très bien, sauf la bouffe, très grasse et très salée.
Vous pouvez essayer de touver où est l'animal sur cette photo. Pour les autres, je vous conseille d'aller faire un tour sur le picasa de Ben (le lien n'est pas loin).
Ah, j'oubliais. Il y avait pléthore de raies et on avait le droit de leur caresser le dos, avec 2 doigts : c'est visqueux.

On a aussi été visiter le Bowers Museum d'Irvine, divisé en plusieurs parties qui n'ont rien en commun : les momies et l'Égypte ancienne, les pierres précieuses, l'art asiatique. J'aurais aimé plus de détails sur la taille des pierres précieuses ou bien connaître un peu l'histoire de chaque pierre. Qui, par exemple, a trouvé cette pierre, de 100 kg (!) ? Évidemment, j'ai repensé à "Blood Diamonds" (je sais, je me répète, mais c'est ce à quoi j'ai pensé).

Sinon, l'hôtel avait ses avantages, notamment la piscine et le jacuzzi, très appréciables.
J'ai aussi assisté au repas de gala de la conférence. Est-ce que pour 75$, vous pensez avoir le combo entrée-plat-dessert ? Moi oui. Mais on a juste eu un buffet et une boule de glace en dessert. C'était bon, mais loin d'être exceptionnel. On était à une table très sympa, heureusement. Mais vers la fin de la soirée (vers 20h30), il y a eu la série des discours et des interminables remerciements. Et cerise sur le gâteau : une présentation d'un mec de yahoo. C'était drôle, parce que j'ai remarqué que les asiatiques fermaient les yeux, mais gardaient la tête droite (il faudrait pas qu'on remarque qu'ils sont en train de s'assoupir - tout un art). Le clou du spectacle revient à mon voisin de derrière qui s'est mis à ronfler (il s'est réveillé en sursaut à cause du tonnerre d'applaudissements, tellement la présentation était époustouflante). Bref, c'était chiant.









On a aussi vu toutes les plages du coin : Laguna Beach, Balboa Beach, Newport Beach,
Huntington Beach. Des étendues de sable fin et des surfeurs attendant LA vague de la matinée
ou de l'après-midi. La vue laisse parfois à désirer : une plateforme pétrolière (photo de mauvaise qualité, je vous le concède)... Et juste à côté, les sportifs, nombreux (je trouve) pour un jeudi matin.





J'ai eu une autre nouvelle expérience : la télé. Impossible de regarder un film : publicité toutes les 10 minutes. Mais je suis tombée sur un programme... instructif. Le nouveau jeu de la télé-réalité. Vous prenez 2 (ou peut-être plus) équipes. Jusque là, rien de nouveau. Mais il faut que les membres soient obèses et veuillent perdre du poids. L'équipe gagnante étant celle qui a perdu le plus de poids...

samedi 15 septembre 2007

Moe's et quince jam

Moe's est, ici, une librairie connue, où il faut aller. Quatre étages de livres neufs ou d'occasion. Très intéressants, sauf que les vendeurs sont des vieux cons antipathiques. Voilà, c'est dit. Ils ont dû prendre la grosse tête pour je ne sais quelle raison, mais ils sont vraiment pas sympas et comme ils n'ont pas d'ordinateur ( ! ), ils ne peuvent pas vous renseigner : il faut aller regarder. Sur le principe, je suis tout à fait d'accord d'amener les gens à chercher la perle rare dans les rayons, d'aller fouiner et chiner, mais quand vous cherchez un livre en particulier, ce serait sympa qu'on vous aide à le trouver, non ? Et bien, il faut croire que non...
Heureusement, j'ai pu occuper mon esprit autrement. Aujourd'hui, journée confiture. De coings. Elle me semble un tout petit peu acide, mais je la mangerai avec plaisir : c'est le fruit de mon (notre) labeur :-)

mardi 11 septembre 2007

Êtes-vous courageux ?

J'ai lu des études d'anthropologues pour éclairer ma lanterne sur les différences culturelles entre les États-Unis et la France. En voici les grandes lignes.
Dans « Évidences invisibles », Raymonde Carroll aborde le thème des malentendus culturels, souvent non identifiés comme tels (puisque les présupposés culturels sont inconscients et implicites). Il ne faut cependant pas confondre différences individuelles et différences culturelles.
Pour Carroll, la culture est la logique selon laquelle l'individu ordonne le monde. « Et cette logique, je l'ai apprise dès ma naissance, dans les gestes, les paroles et les soins de ceux qui m'entouraient, dans leur regard, dans le ton de leur voix ; dans les bruits, dans les couleurs, dans les odeurs, dans les contacts ; dans la façon dont on m'a élevée, récompensée, punie, tenue, touchée, lavée, nourrie ; dans les histoires que l'on m'a racontées, dans les livres que j'ai lus, dans les chansons que j'ai chantées ; dans la rue, à l'école, dans les jeux ; dans les rapports des autres dont j'étais témoin, dans les jugements que j'entendais ; dans l'esthétique affirmée, partout, jusque dans mon sommeil et dans les rêves que j'ai appris à rêver et à raconter. Cette logique, j'ai appris à la respirer et à oublier qu'elle était apprise. Je la trouve naturelle. Elle sous-tend tous mes échanges, que je produise du sens ou le reçoive. » Chacun agit de façon naturelle, mais les naturels sont culturels et ne coïncident donc pas. De plus, avant de comprendre ou réfléchir sur la culture d'un autre, il faut d'abord comprendre sa propre culture. La première tentative d'explication d'un comportement « bizarre » est rarement la bonne.
Carroll fait ensuite une étude comparative sur de grands thèmes.
La maison
Elle écrit qu'en France, les maisons sont protégées par des persiennes ou rideaux alors qu'aux États-Unis, on peut voir du dehors la vie des Américains chez eux. Parallèllement, je vous donne mon avis personnel sur la question ou simplement mon expérience. Et il s'avère que je n'observe pas cette différence ici, à Berkeley ou à San Francisco (qui ne sont peut-être pas représentatifs du reste des États-Unis) : je ne vois pas mes voisins chez eux, et les stores dans les rues sont souvent clos. Elle ajoute qu'il n'y pas forcément de murets ou de grillage qui séparent les maisons individuelles (elle ne parle pas de ce qu'elle ne connaît vraisemblablement pas : les HLM ou équivalents), mais je ne peux pas le nier : les pelouses sont accessibles du trottoir. Elle dit que les Américains font faire le tour de la maison à leurs invités pour qu'ils s'y sentent à l'aise, alors qu'en France, les invités n'auront accès qu'aux salon, salle à manger, toilettes, salle de bain et peut-être cuisine. De plus, l'ouverture de la maison américaine n'est pas un obstacle à la « privacy », un Américain qui reçoit reste un Américain chez lui, qui peut choisir de rester dans son fauteuil, dans une sphère privée, sans s'occuper de ses hôtes. Une autre différence : les Français frappent aux portes pour prévenir de leur entrée, les Américains frappent aux portes pour demander la permission d'entrer.
La conversation
Pour certains Américains, les Français semblent parler pour ne rien dire ; ils interrompent la conversation, ils terminent les phrases et n'écoutent pas les réponses aux questions posées. Pour certains Français, les Américains, répondent à la moindre question par une conférence et ignorent l'art de la conversation. La conversation, pour un Français, doit être engagée, soutenue, alimentée. Le silence y est synonyme de colère ou d'ennui. La conversation française révèle la nature des liens entre les conversants. Aux États-Unis, 2 Américains qui se croisent dans la rue vont se sourire, 2 inconnus en situation d'attente vont discuter – totalement vrai. Le Français s'engage dans la conversation, l'Américain non, donc il peut parler plus facilement avec des inconnus. Les Américains laissent parler et attendent leur tour, les Français veulent participer dans le moment. Pour l'Américain, c'est l'espace qui révéle sa relation, non la conversation. Il aura un contact physique avec sa famille ou des amis proches, la parole est considérée comme l'établissement d'une distance. Les Américains ne se regardent pas dans les yeux, c'est considéré comme une invasion de leur espace privé. Dans le métro, les Américains parlent pour créer de la distance et savoir qui est « sur le terrain » (il est vrai que lorsque le BART est bondé, en plus du périmètre de sécurité – 10 cm- j'ai l'expérience du sourire appuyé suivi d'une discussion pour savoir « qui je suis »)
Parents/Enfants
Les Américains et Français ne comprennent pas (voire n'approuvent pas) la façon d'élever des enfants dans l'autre culture. Pour les Français, les enfants américains sont gâtés, mal élevés, bruyants, sans gêne, impolis et irrespectueux. Pour les Américains, les enfants français sont trop sages, n'ont pas le droit de bouger, de jouer, de faire du bruit, ce sont de petits adultes.
Mais en fait :
- aux États-Unis, l'enfance est le moment où tout est permis tandis qu'à l'adolescence, il faut montrer que l'on sait ce que l'on veut (moment des expériences terminé)
- en France, l'enfance est le moment où l'on doit apprendre et suivre les règles, l'adolescence étant plus ou moins synonyme de liberté.
Le couple
Aux États-Unis comme en France, l'image traditionnelle du couple est celle d'un couple hétérosexuel. En France, si la tendresse en public est permise, la passion reste taboue. Si on se joint à un groupe, celui-ci a priorité sur le couple et n'admet pas de rapport d'exclusivité : il faut montrer au groupe que mon couple n'est pas un obstacle à l'amitié. De plus, l'entente et l'accord au sein d'un couple restent suspicieux. Aux États-Unis, le couple s'affirme par l'image visuelle qu'il donne. Le couple américain idéal est toujours d'accord ; toute suggestion de conflit est très mauvais. L'absence de conflit ne suffit d'ailleurs pas : il faut soutenir son partenaire sans réserves et sans hésitation.
L'amitié
C'est une relation librement choisie, un pacte tacite avec ses obligations et ses interdits. En France, un ami est quelqu'un à qui on peut se confier ; en cas de besoin, on attend que l'ami propose son aide de lui-même (sinon, ce n'est pas un véritable ami). Aux États-Unis, si on propose son aide, on s'imisce dans la vie privée de son ami, on lui montre qu'il n'est pas capable de se débrouiller seul. Proposer son aide est synonyme de jugement moral et de condamnation. Les Français peuvent considérer l'amitié américaine comme superficielle, les Américains penseront que l'amitié française est étouffante. Un Français sans ami est considéré comme asocial, un Américain sans ami comme anti-social.
Se renseigner
Les Américains préfèrent s'armer de plans et cartes ou s'adresser à l'organisme le plus adapté pour trouver un renseignement ; les Français préfèrent demander à un ou plusieurs inconnus, s'en remettre à quelqu'un.
Dans « La dimension cachée », E.T. Hall invente le mot « proxémie » et est l'un des premiers à considérer l'espace comme un produit culturel. Il y aurait 4 distances entre les gens : intime, personnelle, sociale et publique. Il divise chaque distance en 2 modes : proche et éloigné.
- distance intime proche = acte sexuel ou lutte, éloigné = 15 à 40 cm
- distance personnelle proche = 45 à 75 cm, éloigné = 75 à 125 cm
- distance sociale proche = 120 à 210 cm , éloigné = 210 à 360 cm
- distance publique proche = 360 à 750 cm, éloigné = 750 cm et +
(ai pas réussi à faire un tableau ici, désolée)
En vrac : les Américains ne ferment pas leur porte au travail et parlent fort pour éviter que l'on pense qu'ils ont des choses à cacher. En France, les villes ont une forme d'étoile, aux États-Unis, les villes sont formées comme des échiquiers.
S'étant penché sur le problème de l'espace, Hall a été l'un des premiers à dire que « l'afflux démographique dans toutes les villes du monde crée une série de cloaques de comportement... » Le manque d'espace est l'une des causes de criminalité, de carence éducative et de pathologie physique (pas plus de précisions, dommage).
Dans « Le langage silencieux », Hall décrit les Américains dans leur gestion du temps. Ils sont poncuels et préfèrent faire les choses l'une aprés l'autre. Le temps est considéré comme un matériau que l'on peut gagner ou perdre, économiser ou gaspiller. La vision de l'avenir demeure proche dans le temps, ils ne considèrent pas les générations futures (y aurait-il un rapport avec les accords de Kyoto ?). La rapidité est primordiale : un homme lent est un homme irresponsable et impoli ( ! ).
En vrac : les Américains évitent tout contact physique avec un inconnu. Aux États-Unis, il y a beaucoup d'espaces uniformes, standards qui auraient influencé la vision américaine de production de masse, de standardisation (à méditer).
Je ne peux taire la vision machiste de Hall, qui, à plusieurs reprises dans ses ouvrages, dit que le territoire de la femme est celui de la cuisine (celui de l'homme est le bureau ou l'atelier)...

lundi 10 septembre 2007

Japan Tea Garden


San Francisco est une grande ville et je n'ai pas eu encore le temps de voir toutes les choses touristiques intéressantes, mais j'aurai encore le temps de continuer à visiter. Samedi, nous avons joué le rôle du vieux couple (dixit Nicole), en allant chez Ikea pour... acheter des stores pour la chambre, une lampe pour le salon, une poubelle et un égouttoir pour la cuisine (il était temps). Dimanche était consacré au tourisme : une nouvelle partie du Golden Gate Park, le Japan Tea Garden. Très zen :

Ensuite, on a été rejoints par des inconnus qui nous ont mené vers le Shakespeare Garden (et oui, que des gardens, au sein du même parc ...) :


Après cette promenade, la nostalgie nous avait envahi (je délire complètement, c'était pas du tout le cas), et nous sommes allés chez papa. Hein ? Mais qu'est ce qu'elle raconte ? Mais oui, nous sommes allés "Chez Papa". Un restaurant, français, où on s'est fait péter le ventre. Délicieux :-)

samedi 8 septembre 2007

Police

Une petite anecdote du cal train. Avec Nicole, on allait sur SF ou plutôt frigo train. Il faudrait qu'ils se calment sur la clim... Passons. Le contrôleur arrive, comme à chaque fois ou presque. Nous montrons nos tickets, pas de problème. À l'arrêt suivant, une dame monte. Le contrôleur repasse et lui demande son titre de transport. "Mais ça va pas de poser des questions comme ça alors que je viens tout juste de monter ? Vous voulez que j'aie une attaque cardiaque ?" Bon... Le contrôleur insiste, mais elle n'avait pas de ticket. Un collègue est arrivé en renfort et tous deux ont été patients et lui ont donné le choix suivant : descendre au prochain arrêt ou aller jusqu'au bout mais avec la police comme comité d'accueil. Elle a fait le choix de rester jusqu'au bout. En s'indignant de ce racisme (elle était noire). Pas de racisme, mais le même discours que l'on entend aussi en France. Il faut croire que les techniques de défense sont universelles. À l'arrivée, la police l'attendait... La suite, je ne la connais pas.
Tant que j'y pense, une autre anecdote d'il y a au moins 1 mois. Je revenais de chez Nicole et devais acheter mon billet, mais la machine ne prenait pas de carte visa (aucune autre carte d'ailleurs, ce jour-là) et je n'avais pas assez de monnaie pour acheter le billet. Heureusement, je n'étais pas la seule dans ce cas, mais ça devenait urgent puisque le train venait d'arriver. Le contrôleur a été très conciliant et nous a laissé monter sans payer (sympa). Ce jour-là, je n'ai pas été contôlée, et pour cause, il y avait un match de base-ball avec les Giants (l'équipe de SF) et le train était bondé. D'ailleurs, ensuite, en prenant le MUNI, le chauffeur a laissé entrer des passagers en leur offrant le trajet, comme s'il s'agissait vraiment d'un jour exceptionnel.

jeudi 6 septembre 2007

Berkeley Art Museum

Pas de photos autorisées, mais un musée (gratuit les premiers jeudis de chaque mois - merci ô guide du routard) intéressant. Une série horrible de Hoffman (un inconnu jusqu'alors, mais qui mérite de le rester) : des couleurs en folie sur des toiles. Moi pas comprendre. S'ensuit une série de photos très intéressantes d'Abbas Kiarostami (Iranien, pas Japonais) qui, lui, mérite qu'on se souvienne de son nom. Des couleurs magifiques, des points de vue captivants. Plus "classique" ensuite : 1 tableau de Gauguin, 1 de Cézanne, 2 de Miro, 1 de Rousseau. Et une partie sur l'art indien. Le musée est juste à côté de la fac qui a pris vie cette semaine de rentrée.
Je suis les cours d'anglais le matin, pour l'instant, c'est un peu facile. Mais il est toujours bon de faire des révisions.

samedi 1 septembre 2007

Voitures

Une petite remarque. J'ai l'impression qu'ici, toutes les voitures sont différentes. Impossible de les reconnaître.