jeudi 11 octobre 2007

Long

Et oui, c'est long ! 15 heures de voyage. 11 heures dans le premier avion. C'est la nuit. On est censé dormir. Mais c'est pas évident de dormir assis. Surtout quand, à 1 heure du matin, un passager s'effondre au niveau de ma rangée. Et ne se relève pas ! Je ne sais pas si le staff des avions a des connaissances médicales, mais ils sont arrivés, l'ont relevé et fait disparaître à l'arrière de l'appareil. Ce qu'il est devenu après ? Mystère.
Bref, c'est trop long. Et dire qu'il faut attendre que Romane et Louisa inventent la téléportation. J'espère qu'elles seront précoces, parce que je voudrais que ça existe maintenant !
Me voici donc de retour en terre entrechalaise. Dur de récupérer du jet lag, mais ça va déjà beaucoup mieux.
SI VOUS AVEZ UNE IDÉE DE JOB POUR MOI, ALLEZ-Y :-)
à bientôt.

vendredi 5 octobre 2007

Départ ou retour ?

Bon, ben voilà. J'ai mon avion dans 7 heures, mais d'ici 4 heures je quitte Berkeley. J'ai dit au revoir aux étudiants et à ma prof de la BAS. Puis j'ai dit au revoir à Nicole sur Powell après avoir été sur Mission. Vous vous souvenez de la messe en espagnol ? Je suis retournée dans cette église et fait le tour complet, c'est-à-dire chapelle, basilique, musée, cimetière. C'était assez intéressant de voir quelles étaient les missions et quels missionaires espagnols étaient venus. 21 missions d'après leur prospectus, 22 d'après nos comptes (Nicole et moi). San Francisco vient donc de St François d'Assise, mais il y avait aussi San José, Santa Cruz, Santa Barbara, Santa Clara, San Rafael, San Diego, etc.
Les "Missions de Californie" sont des postes religieux établis par les dominicains, les jésuites et les franciscains espagnols dans le but de répandre la religion chrétienne parmi les Amérindiens locaux, mais aussi, bien sûr, de donner à l'Espagne de nouvelles terres.
Si ça vous intéresse, vous pouvez aller voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Missions_espagnoles_de_Californie.
à bientôt :-)



mercredi 3 octobre 2007

UC Berkeley

J'ai dit au revoir à Albert hier, pour son dernier cours de français. C'est un homme très intéressant, qui a fait beaucoup de choses dans sa vie. Sa marotte étant de faire du vin, j'ai eu 2 bouteilles comme présents de départ. Très très sympa... Je viens de dire au revoir à Sara avec qui je suis allée chez Moes pour lui donner quelques conseils de lecture. Ça fait bizarre, mais c'est comme ça. Je suis passée sur le campus qui a changé de visage (il y a beaucoup d'étudiants) et j'ai vu des militaires avec des jeunes en tenue de sport. J'ai donc profité de la présence de Sara qui m'a expliqué de quoi il s'agissait. Ces jeunes sont financés pour étudier mais, en contrepartie, ils donnent une après-midi par semaine pendant leurs études et devront ensuite travailler pendant un certain temps pour le gouvernement. Pas d'appareil aujourd'hui, désolée. Juste à côté d'eux, un homme a crié quelque chose comme "merci d'éduquer notre jeunesse dans ce beau pays et merci de les envoyer se faire tuer".

lundi 1 octobre 2007

Dernière semaine

Ce week-end était mon dernier avant je ne sais quand. Samedi, on a traîné sur Haight Ashbury. C'était très sympa. C'est un quartier un peu bohême, l'ambiance y est typique pour San Francisco.
Dimanche soir, on a été chez Sara (échange de cours) et son mari, Guillaume. Excellent repas végétarien : salade de carottes, soufflé au maïs (5 ingrédients : maïs, oeufs, crème, parmesan et petits oignons verts), fromage et poire en dessert. Mon premier repas chez une Américaine. Du coup, aujourd'hui, on avait prévu de visiter une "chocolate factory". Pas dégueu, il faut bien l'avouer. Dois-je vous parler de la dégustation ?
Tous les matins, je me lève pour aller à la Berkeley Adult Schools. La prof parle français (langue qu'elle n'utilise bien sûr jamais en cours) et a vécu en France. C'est triste de constater qu'elle raconte toujours de mauvaises expériences : des personnes qui ne la comprennent pas ou qui ne veulent pas la comprendre, un chauffeur de taxi qui la balade dans Paris pour augmenter le prix de la course, etc.

mardi 25 septembre 2007

La vie dans les arbres

J'ai entendu dire qu'au nord-est de l'université, quelques personnes vivent dans les arbres. Pourquoi ? Parce qu'ils ne veulent pas qu'on les coupe. Un projet d'agrandissement d'un bâtiment...

lundi 24 septembre 2007

On se sent petit

Vous voyez les petits bonhommes en bas ? Vous voyez la taille de l'arbre. Et ce n'est pas un sequoïa géant...

UC Botanical Garden


Je vous ai déjà dit que j'avais différents partenaires pour apprendre l'anglais et enseigner le français et comme on arrive à la fin de mon séjour aux States, Sara m'a proposé de faire "autre chose". Nous nous sommes rendues au jardin botanique de l'université. Des lézards, un serpent, des plantes dont les feuilles se referment si on les touche. Des plantes carnivores aussi. Des cactus. Un voyage à travers les continents puisqu'il y avait des espèces d'Asie, d'Australie, d'Afrique du Sud, d'Amérique du Sud, de la Méditerranée, etc. Et sur cette photo, trouvez le serpent...

Gilroy & Muir Woods

Samedi, direction Gilroy, la ville des magasins d'usine. Le plus incroyable, c'est que les hommes ont accepté de venir avec nous, les donzelles. 143 magasins. On n'a fait que la moitié, et je n'ai rien trouvé. Soit moche, soit pas ma taille, soit trop cher quand même. Tant pis. Les autres (Nico, Nicole & Ben) ont tous trouvé leur bonheur...
On avait prévu d'aller au Yosemite pour ce week-end, mais à cause du temps, impossible d'y aller, il y faisait trop froid et il pleuvait. Et en prime, c'est pas la porte à côté !
Du coup, on est allés sur Sausalito dans le but de faire du kayak, mais on a mangé tard et en plus, il faut croire que nos commandes avaient été oubliées parce qu'on a été servis tardivement : plus assez de temps pour louer des kayaks. Donc on est allés à Muir Woods et c'était magnifique.

Comme, vous le voyez, il y avait une réunion de coccinelles, et si vous voulez voir le plus gros rassemblement, allez voir les photos du Benob.
On a aussi vu des cerfs, pas farouches. Il faisait très sombre et donc impossible de prendre une photo potable, désolée...
C'était très calme et silencieux et ça nous a tous fait le plus grand bien.



vendredi 21 septembre 2007

Irvine

Il se trouve que Ben avait une conférence dans le sud de Los Angeles, à Irvine. Pourquoi ne pas l'accompagner... Nous sommes partis dimanche dernier de l'aéroport d'Oakland. Je n'avais encore jamais retiré mes chaussures dans un aéroport. Ça fait bizarre en fait de passer la sécurité, on se sentirait presque nus. On enlève même la ceinture. C'est le seul endroit où les gens se plient à ce genre de règles sans broncher. Je n'aime pas particulièrement prendre les avions, je suis de plus en plus inquiète. Avant, j'adorais, ça m'amusait. Maintenant, je commence à détester. Arrivés à l'aéroport John Wayne, Orange County, on cherche la voiture de location, que j'ai dû conduire puisque Ben n'a plus le doit de conduire aux US (permis français valable les 3 premiers mois). Elle sentait le neuf : 2 km au compteur. Une chevrolet rouge. Le pied. C'est pas si difficile de conduire aux US, on s'adapte très vite. Par contre, certains roulent vraiment comme des tarés. Moi qui pensais que les Américains étaient, sur la route, des moutons, je me suis trompée.
Une fois les devoirs terminés pour Ben, un peu de tourisme.

Tout d'abord l'aquarium de Long Beach, très intéressant, surtout les chants de baleine, orque, etc. Tout le monde a déjà été dans un aquarium... Pas besoin d'en mettre des tartines. On n'a pas vu le temps passer, c'était vraiment très bien, sauf la bouffe, très grasse et très salée.
Vous pouvez essayer de touver où est l'animal sur cette photo. Pour les autres, je vous conseille d'aller faire un tour sur le picasa de Ben (le lien n'est pas loin).
Ah, j'oubliais. Il y avait pléthore de raies et on avait le droit de leur caresser le dos, avec 2 doigts : c'est visqueux.

On a aussi été visiter le Bowers Museum d'Irvine, divisé en plusieurs parties qui n'ont rien en commun : les momies et l'Égypte ancienne, les pierres précieuses, l'art asiatique. J'aurais aimé plus de détails sur la taille des pierres précieuses ou bien connaître un peu l'histoire de chaque pierre. Qui, par exemple, a trouvé cette pierre, de 100 kg (!) ? Évidemment, j'ai repensé à "Blood Diamonds" (je sais, je me répète, mais c'est ce à quoi j'ai pensé).

Sinon, l'hôtel avait ses avantages, notamment la piscine et le jacuzzi, très appréciables.
J'ai aussi assisté au repas de gala de la conférence. Est-ce que pour 75$, vous pensez avoir le combo entrée-plat-dessert ? Moi oui. Mais on a juste eu un buffet et une boule de glace en dessert. C'était bon, mais loin d'être exceptionnel. On était à une table très sympa, heureusement. Mais vers la fin de la soirée (vers 20h30), il y a eu la série des discours et des interminables remerciements. Et cerise sur le gâteau : une présentation d'un mec de yahoo. C'était drôle, parce que j'ai remarqué que les asiatiques fermaient les yeux, mais gardaient la tête droite (il faudrait pas qu'on remarque qu'ils sont en train de s'assoupir - tout un art). Le clou du spectacle revient à mon voisin de derrière qui s'est mis à ronfler (il s'est réveillé en sursaut à cause du tonnerre d'applaudissements, tellement la présentation était époustouflante). Bref, c'était chiant.









On a aussi vu toutes les plages du coin : Laguna Beach, Balboa Beach, Newport Beach,
Huntington Beach. Des étendues de sable fin et des surfeurs attendant LA vague de la matinée
ou de l'après-midi. La vue laisse parfois à désirer : une plateforme pétrolière (photo de mauvaise qualité, je vous le concède)... Et juste à côté, les sportifs, nombreux (je trouve) pour un jeudi matin.





J'ai eu une autre nouvelle expérience : la télé. Impossible de regarder un film : publicité toutes les 10 minutes. Mais je suis tombée sur un programme... instructif. Le nouveau jeu de la télé-réalité. Vous prenez 2 (ou peut-être plus) équipes. Jusque là, rien de nouveau. Mais il faut que les membres soient obèses et veuillent perdre du poids. L'équipe gagnante étant celle qui a perdu le plus de poids...

samedi 15 septembre 2007

Moe's et quince jam

Moe's est, ici, une librairie connue, où il faut aller. Quatre étages de livres neufs ou d'occasion. Très intéressants, sauf que les vendeurs sont des vieux cons antipathiques. Voilà, c'est dit. Ils ont dû prendre la grosse tête pour je ne sais quelle raison, mais ils sont vraiment pas sympas et comme ils n'ont pas d'ordinateur ( ! ), ils ne peuvent pas vous renseigner : il faut aller regarder. Sur le principe, je suis tout à fait d'accord d'amener les gens à chercher la perle rare dans les rayons, d'aller fouiner et chiner, mais quand vous cherchez un livre en particulier, ce serait sympa qu'on vous aide à le trouver, non ? Et bien, il faut croire que non...
Heureusement, j'ai pu occuper mon esprit autrement. Aujourd'hui, journée confiture. De coings. Elle me semble un tout petit peu acide, mais je la mangerai avec plaisir : c'est le fruit de mon (notre) labeur :-)

mardi 11 septembre 2007

Êtes-vous courageux ?

J'ai lu des études d'anthropologues pour éclairer ma lanterne sur les différences culturelles entre les États-Unis et la France. En voici les grandes lignes.
Dans « Évidences invisibles », Raymonde Carroll aborde le thème des malentendus culturels, souvent non identifiés comme tels (puisque les présupposés culturels sont inconscients et implicites). Il ne faut cependant pas confondre différences individuelles et différences culturelles.
Pour Carroll, la culture est la logique selon laquelle l'individu ordonne le monde. « Et cette logique, je l'ai apprise dès ma naissance, dans les gestes, les paroles et les soins de ceux qui m'entouraient, dans leur regard, dans le ton de leur voix ; dans les bruits, dans les couleurs, dans les odeurs, dans les contacts ; dans la façon dont on m'a élevée, récompensée, punie, tenue, touchée, lavée, nourrie ; dans les histoires que l'on m'a racontées, dans les livres que j'ai lus, dans les chansons que j'ai chantées ; dans la rue, à l'école, dans les jeux ; dans les rapports des autres dont j'étais témoin, dans les jugements que j'entendais ; dans l'esthétique affirmée, partout, jusque dans mon sommeil et dans les rêves que j'ai appris à rêver et à raconter. Cette logique, j'ai appris à la respirer et à oublier qu'elle était apprise. Je la trouve naturelle. Elle sous-tend tous mes échanges, que je produise du sens ou le reçoive. » Chacun agit de façon naturelle, mais les naturels sont culturels et ne coïncident donc pas. De plus, avant de comprendre ou réfléchir sur la culture d'un autre, il faut d'abord comprendre sa propre culture. La première tentative d'explication d'un comportement « bizarre » est rarement la bonne.
Carroll fait ensuite une étude comparative sur de grands thèmes.
La maison
Elle écrit qu'en France, les maisons sont protégées par des persiennes ou rideaux alors qu'aux États-Unis, on peut voir du dehors la vie des Américains chez eux. Parallèllement, je vous donne mon avis personnel sur la question ou simplement mon expérience. Et il s'avère que je n'observe pas cette différence ici, à Berkeley ou à San Francisco (qui ne sont peut-être pas représentatifs du reste des États-Unis) : je ne vois pas mes voisins chez eux, et les stores dans les rues sont souvent clos. Elle ajoute qu'il n'y pas forcément de murets ou de grillage qui séparent les maisons individuelles (elle ne parle pas de ce qu'elle ne connaît vraisemblablement pas : les HLM ou équivalents), mais je ne peux pas le nier : les pelouses sont accessibles du trottoir. Elle dit que les Américains font faire le tour de la maison à leurs invités pour qu'ils s'y sentent à l'aise, alors qu'en France, les invités n'auront accès qu'aux salon, salle à manger, toilettes, salle de bain et peut-être cuisine. De plus, l'ouverture de la maison américaine n'est pas un obstacle à la « privacy », un Américain qui reçoit reste un Américain chez lui, qui peut choisir de rester dans son fauteuil, dans une sphère privée, sans s'occuper de ses hôtes. Une autre différence : les Français frappent aux portes pour prévenir de leur entrée, les Américains frappent aux portes pour demander la permission d'entrer.
La conversation
Pour certains Américains, les Français semblent parler pour ne rien dire ; ils interrompent la conversation, ils terminent les phrases et n'écoutent pas les réponses aux questions posées. Pour certains Français, les Américains, répondent à la moindre question par une conférence et ignorent l'art de la conversation. La conversation, pour un Français, doit être engagée, soutenue, alimentée. Le silence y est synonyme de colère ou d'ennui. La conversation française révèle la nature des liens entre les conversants. Aux États-Unis, 2 Américains qui se croisent dans la rue vont se sourire, 2 inconnus en situation d'attente vont discuter – totalement vrai. Le Français s'engage dans la conversation, l'Américain non, donc il peut parler plus facilement avec des inconnus. Les Américains laissent parler et attendent leur tour, les Français veulent participer dans le moment. Pour l'Américain, c'est l'espace qui révéle sa relation, non la conversation. Il aura un contact physique avec sa famille ou des amis proches, la parole est considérée comme l'établissement d'une distance. Les Américains ne se regardent pas dans les yeux, c'est considéré comme une invasion de leur espace privé. Dans le métro, les Américains parlent pour créer de la distance et savoir qui est « sur le terrain » (il est vrai que lorsque le BART est bondé, en plus du périmètre de sécurité – 10 cm- j'ai l'expérience du sourire appuyé suivi d'une discussion pour savoir « qui je suis »)
Parents/Enfants
Les Américains et Français ne comprennent pas (voire n'approuvent pas) la façon d'élever des enfants dans l'autre culture. Pour les Français, les enfants américains sont gâtés, mal élevés, bruyants, sans gêne, impolis et irrespectueux. Pour les Américains, les enfants français sont trop sages, n'ont pas le droit de bouger, de jouer, de faire du bruit, ce sont de petits adultes.
Mais en fait :
- aux États-Unis, l'enfance est le moment où tout est permis tandis qu'à l'adolescence, il faut montrer que l'on sait ce que l'on veut (moment des expériences terminé)
- en France, l'enfance est le moment où l'on doit apprendre et suivre les règles, l'adolescence étant plus ou moins synonyme de liberté.
Le couple
Aux États-Unis comme en France, l'image traditionnelle du couple est celle d'un couple hétérosexuel. En France, si la tendresse en public est permise, la passion reste taboue. Si on se joint à un groupe, celui-ci a priorité sur le couple et n'admet pas de rapport d'exclusivité : il faut montrer au groupe que mon couple n'est pas un obstacle à l'amitié. De plus, l'entente et l'accord au sein d'un couple restent suspicieux. Aux États-Unis, le couple s'affirme par l'image visuelle qu'il donne. Le couple américain idéal est toujours d'accord ; toute suggestion de conflit est très mauvais. L'absence de conflit ne suffit d'ailleurs pas : il faut soutenir son partenaire sans réserves et sans hésitation.
L'amitié
C'est une relation librement choisie, un pacte tacite avec ses obligations et ses interdits. En France, un ami est quelqu'un à qui on peut se confier ; en cas de besoin, on attend que l'ami propose son aide de lui-même (sinon, ce n'est pas un véritable ami). Aux États-Unis, si on propose son aide, on s'imisce dans la vie privée de son ami, on lui montre qu'il n'est pas capable de se débrouiller seul. Proposer son aide est synonyme de jugement moral et de condamnation. Les Français peuvent considérer l'amitié américaine comme superficielle, les Américains penseront que l'amitié française est étouffante. Un Français sans ami est considéré comme asocial, un Américain sans ami comme anti-social.
Se renseigner
Les Américains préfèrent s'armer de plans et cartes ou s'adresser à l'organisme le plus adapté pour trouver un renseignement ; les Français préfèrent demander à un ou plusieurs inconnus, s'en remettre à quelqu'un.
Dans « La dimension cachée », E.T. Hall invente le mot « proxémie » et est l'un des premiers à considérer l'espace comme un produit culturel. Il y aurait 4 distances entre les gens : intime, personnelle, sociale et publique. Il divise chaque distance en 2 modes : proche et éloigné.
- distance intime proche = acte sexuel ou lutte, éloigné = 15 à 40 cm
- distance personnelle proche = 45 à 75 cm, éloigné = 75 à 125 cm
- distance sociale proche = 120 à 210 cm , éloigné = 210 à 360 cm
- distance publique proche = 360 à 750 cm, éloigné = 750 cm et +
(ai pas réussi à faire un tableau ici, désolée)
En vrac : les Américains ne ferment pas leur porte au travail et parlent fort pour éviter que l'on pense qu'ils ont des choses à cacher. En France, les villes ont une forme d'étoile, aux États-Unis, les villes sont formées comme des échiquiers.
S'étant penché sur le problème de l'espace, Hall a été l'un des premiers à dire que « l'afflux démographique dans toutes les villes du monde crée une série de cloaques de comportement... » Le manque d'espace est l'une des causes de criminalité, de carence éducative et de pathologie physique (pas plus de précisions, dommage).
Dans « Le langage silencieux », Hall décrit les Américains dans leur gestion du temps. Ils sont poncuels et préfèrent faire les choses l'une aprés l'autre. Le temps est considéré comme un matériau que l'on peut gagner ou perdre, économiser ou gaspiller. La vision de l'avenir demeure proche dans le temps, ils ne considèrent pas les générations futures (y aurait-il un rapport avec les accords de Kyoto ?). La rapidité est primordiale : un homme lent est un homme irresponsable et impoli ( ! ).
En vrac : les Américains évitent tout contact physique avec un inconnu. Aux États-Unis, il y a beaucoup d'espaces uniformes, standards qui auraient influencé la vision américaine de production de masse, de standardisation (à méditer).
Je ne peux taire la vision machiste de Hall, qui, à plusieurs reprises dans ses ouvrages, dit que le territoire de la femme est celui de la cuisine (celui de l'homme est le bureau ou l'atelier)...

lundi 10 septembre 2007

Japan Tea Garden


San Francisco est une grande ville et je n'ai pas eu encore le temps de voir toutes les choses touristiques intéressantes, mais j'aurai encore le temps de continuer à visiter. Samedi, nous avons joué le rôle du vieux couple (dixit Nicole), en allant chez Ikea pour... acheter des stores pour la chambre, une lampe pour le salon, une poubelle et un égouttoir pour la cuisine (il était temps). Dimanche était consacré au tourisme : une nouvelle partie du Golden Gate Park, le Japan Tea Garden. Très zen :

Ensuite, on a été rejoints par des inconnus qui nous ont mené vers le Shakespeare Garden (et oui, que des gardens, au sein du même parc ...) :


Après cette promenade, la nostalgie nous avait envahi (je délire complètement, c'était pas du tout le cas), et nous sommes allés chez papa. Hein ? Mais qu'est ce qu'elle raconte ? Mais oui, nous sommes allés "Chez Papa". Un restaurant, français, où on s'est fait péter le ventre. Délicieux :-)

samedi 8 septembre 2007

Police

Une petite anecdote du cal train. Avec Nicole, on allait sur SF ou plutôt frigo train. Il faudrait qu'ils se calment sur la clim... Passons. Le contrôleur arrive, comme à chaque fois ou presque. Nous montrons nos tickets, pas de problème. À l'arrêt suivant, une dame monte. Le contrôleur repasse et lui demande son titre de transport. "Mais ça va pas de poser des questions comme ça alors que je viens tout juste de monter ? Vous voulez que j'aie une attaque cardiaque ?" Bon... Le contrôleur insiste, mais elle n'avait pas de ticket. Un collègue est arrivé en renfort et tous deux ont été patients et lui ont donné le choix suivant : descendre au prochain arrêt ou aller jusqu'au bout mais avec la police comme comité d'accueil. Elle a fait le choix de rester jusqu'au bout. En s'indignant de ce racisme (elle était noire). Pas de racisme, mais le même discours que l'on entend aussi en France. Il faut croire que les techniques de défense sont universelles. À l'arrivée, la police l'attendait... La suite, je ne la connais pas.
Tant que j'y pense, une autre anecdote d'il y a au moins 1 mois. Je revenais de chez Nicole et devais acheter mon billet, mais la machine ne prenait pas de carte visa (aucune autre carte d'ailleurs, ce jour-là) et je n'avais pas assez de monnaie pour acheter le billet. Heureusement, je n'étais pas la seule dans ce cas, mais ça devenait urgent puisque le train venait d'arriver. Le contrôleur a été très conciliant et nous a laissé monter sans payer (sympa). Ce jour-là, je n'ai pas été contôlée, et pour cause, il y avait un match de base-ball avec les Giants (l'équipe de SF) et le train était bondé. D'ailleurs, ensuite, en prenant le MUNI, le chauffeur a laissé entrer des passagers en leur offrant le trajet, comme s'il s'agissait vraiment d'un jour exceptionnel.

jeudi 6 septembre 2007

Berkeley Art Museum

Pas de photos autorisées, mais un musée (gratuit les premiers jeudis de chaque mois - merci ô guide du routard) intéressant. Une série horrible de Hoffman (un inconnu jusqu'alors, mais qui mérite de le rester) : des couleurs en folie sur des toiles. Moi pas comprendre. S'ensuit une série de photos très intéressantes d'Abbas Kiarostami (Iranien, pas Japonais) qui, lui, mérite qu'on se souvienne de son nom. Des couleurs magifiques, des points de vue captivants. Plus "classique" ensuite : 1 tableau de Gauguin, 1 de Cézanne, 2 de Miro, 1 de Rousseau. Et une partie sur l'art indien. Le musée est juste à côté de la fac qui a pris vie cette semaine de rentrée.
Je suis les cours d'anglais le matin, pour l'instant, c'est un peu facile. Mais il est toujours bon de faire des révisions.

samedi 1 septembre 2007

Voitures

Une petite remarque. J'ai l'impression qu'ici, toutes les voitures sont différentes. Impossible de les reconnaître.

mercredi 29 août 2007

Semaine chargée

Certains attendent (avec impatience, j'en suis sûre) de savoir comment s'est passé mon entretien. Et bien, tout se passait bien jusqu'au moment où le sujet du visa a été abordé. Ils ne peuvent pas me sponsoriser pour être remplaçante. Je vous passe les détails, mais ça paraît logique... Les recruteurs étaient très sympathiques et très encourageants.
Juste après ce fameux entretien, je suis allée chez Nicole à Menlo Park. Pas de programme, mais un mardi chargé au final. On décide d'aller visiter une université soi-disant réputée : Stanford. Mais avant, on s'est arrêtées au centre commercial de Stanford où on a pu essayer des vêtements gap, mais aussi admirer les bijoux de chez Tiffany (j'ose espérer que vous penserez au film "Blood Diamonds"). On a cassé la croûte ici : j'ai craqué pour un sandwich à la française - baguette-beurre-jambon-fromage... Assises dehors, quelques pigeons tentent de s'approcher. Mais Nicole est là pour nous sauver et leur donner des coups de pied. Un pigeon s'en souviendra, il y a laissé quelques plumes (faut pas venir emmerder Nicole, non mais !) Revenons à l'Université. Un mot : grandiose. Il faisait super chaud et il faudra y retourner, parce qu'on n'a vu qu'une miette, mais rien que cette miette était splendide . On imaginerait facilement un palace gigantesque (non, non, ce n'est pas un pléonasme). Il y a même une église (et la laïcité alors ;-)



On voulait aller au cinéma voir un vieux film, "the Maltese Falcon", mais on voulait aussi boire un coup et la serveuse nous a fait goûter des boissons, donc on a râté une séance. Tant pis, on a vu "Citizen Kane", un peu plus tard. Dans ce café, on a rencontré un homme qui voulait faire notre connaissance. Très bavard, il ne nous a pas lâché la grappe. Nicole a parlé de nos "boyfriends", mais ça ne l'a pas arrêté. Il était sympa, cela dit, il s'intéressait à nos histoires de visa et à nos opportunités professionnelles. Au moment de partir, on a échangé nos mails, je crois qu'on a un ticket. Il nous a déjà proposé de venir aux concerts en l'honneur de l'anniversaire du Summer of Love (il y a 40 ans). M'enfin...
Sur le chemin de la voiture, on a croisé une manifestation pacifique contre la guerre en Irak. Un petit ruban noir était distribué, des groupes se formaient pour écouter une personne lire les chiffres des pertes américaines jour après jour. Silence religieux. Un homme nous a abordées pour parler de la manif, il était anti-Bush (comme tous ceux qui étaient présents). Je lui ai dit que je ne pensais pas que leurs idées étaient représentatives des Américains mais il a soutenu le contraire. Ajoutant que Bush n'aurait même jamais dû être réélu (problème des machines à voter). Je suivrai attentivement les élections présidentielles, l'année prochaine (cela dit, je pense qu'un démocrate sera élu : Clinton ou Obama).
Après Citizen Kane, on a pris la route pour aller à Berkeley. J'avais mon premier cours le lendemain matin. 4 heures de cours : 3 heures + 1 heure (option écriture). Très intéressant. Ils proposent des cours gratuits, pour tous les niveaux 10 heures par jour. 3 heures matin, midi et soir et 1 heure d'option (pc, écriture ou prononciation). Il y avait une quinzaine de groupes composés de 20 à 40 personnes.
Promenade sur Telegraph l'après-midi. Et retour sur Menlo Park pour préparer nos affaires pour notre petit voyage.
Santa Cruz et les lions de mer. On était comme des folles. Je n'avais jamais vu de lions de mer dans l'Océan. J'étais donc super contente.
Au retour, on a vite déchanté : on s'est pris un PV. On est arrivées trop tard. C'est vachement chiant, il faut toujours avoir de la monnaie et on ne pouvait rester que 50 minutes et on a dû rester 60 ! Vous ai-je dit que pour prendre le MUNI, il faut l'appoint et seulement des 25 cents (6). C'est vraiment pénible parce qu'ils utilisent les quarters pour tous les appareils "à monnaie" : parcmètres, MUNI, machines à laver... Bref, c'est pas les 11 euros français, mais 25$ qu'il faut payer ! :-(
Ensuite, direction Monterey, la ville de la sardine à l'époque de Steinbeck. Lieu exclusivement touristique aujourd'hui. Un aquarium attire grand nombre de touristes. La faune de la baie est, paraît-il, exceptionnelle. Je reviendrai le visiter. On s'est baladées sur la Marina et on a vu un théâtre très ancien (mais fermé car plus aux normes sismiques). On avait réservé une nuit dans une auberge de jeunesse. Pas trop de ronfleurs, ça va.
Une autre nouvelle expérience : j'ai eu l'honneur de conduire la voiture (2 conductrices valent mieux qu'1).

samedi 25 août 2007

Ben est ruiné


Après le mac, Ben ne sait plus s'arrêter. On a été dans Chinatown et il y a des endroits où l'on peut goûter le thé (comme on le ferait pour le vin). Évidemment, aucun prix n'est annoncé et Ben choisit d'acheter le dernier goûté. Soit 140 $ le pound. Ben a pris un quart de livre : 50 $ ! Payé 40 $ ! Huiiiiii. On va le déguster. Il paraît que je suis devenue toute rouge, en tout cas, j'en ai beaucoup parlé tellement je trouvais ça... exorbitant.

vendredi 24 août 2007

Journée enrichissante

C'est le cas de le dire. Tout d'abord, mon cours particulier se passe très bien. J'ai la chance d'être tombée sur quelqu'un de très intéressant : fabricant de vélos, maître de chai à ses heures perdues, désirant apprendre le français et s'intéressant de près aux événements cuturels. Tant mieux pour moi, j'apprendrai en retour.
Aujourd'hui, Ben a fait des achats : un Mac Book Pro. Et pour le staff de la fac, il y a des avantages. 200 $ de ristourne, pour commencer. Auxquels s'ajoutent un ipod de 4 GB et une imprimante HP : gratuits ! Comme Ben a déjà un ipod, qui a récupéré le second ? Je l'ai déjà rempli...
Quand je suis rentrée sur SF, c'était l'heure de pointe. Et donc, je me suis dit que les distances entre les personnes (plus importantes qu'en France : on ne se touche pas dans le BART) allaient diminuer... Elles ont diminué, mais toujours pas de contacts physiques. J'évaluerai la distance de sécurité à 10 centimètres environ. On est loin des Parisiens serrés comme des sardines. J'avais une correspondance et on a attendu assez longtemps de repartir : des flics du Bart passaient chaque wagon au peigne fin. Je suppose qu'ils cherchaient quelqu'un. C'était bizarre. Ils n'étaient que 2 et ne semblaient pas particulièrement pressés alors qu'ils bloquaient la circulation (au moins 2 Bart...)
Et sinon, une fois sur mon vélo pour rentrer à la maison, j'ai frôlé la catastrophe, l'accident, l'homicide involontaire. Un écureuil a déboulé de je ne sais où et ce qui est "drôle", c'est que nous avons tous deux poussé un "cri" : moi de surprise, et lui de peur ou de soulagement puisqu'il venait de passer à 2 centimètres de ma roue.

jeudi 23 août 2007

Schools

Le temps de l'école arrive... Hier soir et aujourd'hui, 6 heures d'orientation pour participer aux cours d'anglais pour adultes, gratuits (merci État de Californie). Des tests, des présentations powerpoint sur les règles de l'école (attention, il ne faut pas jeter les papiers par terre), etc. Les cours commencent la semaine prochaine.
Et sinon, grande nouvelle. Sortez clairons et tambours. J'ai un entretien lundi ! À l'école bilingue de Berkeley. Pour être remplaçante. Soyons honnête, il est un peu tard pour le recrutement. Je ne pense pas qu'ils me sponsoriseront pour un visa. Mais je le prends comme une opportunité à ne pas manquer (après tout, on ne sait jamais). Mon premier entretien américain (l'autre était en français, pour ceux qui sont au courant). Je vais me préparer. Croisez les doigts pour moi, merci.

lundi 20 août 2007

Lake Tahoe

Ce week-end, nous sommes allés, avec Nico et Nicole, au lac Tahoe, le lac Léman de la Californie et du Nevada. On y a rejoint l'ancien coloc de Nico et deux "Américains" (une Coréenne-Brésilienne-Américaine et un Canadien-Américain). La route était longue. On est partis samedi matin vers 11 heures et nous sommes arrivés vers 16 heures. On a fait des pauses, certes. Dont une dans une petite ville typiquement américaine. On a mangé dans un resto sympa, où John Travolta a mangé, attention... J'ai eu des glaçons alors que j'avais demandé sans et on voulait savoir ce qu'était le "jicama" (ça se mange), mais on ne l'a jamais su. Je râle, c'est mon côté français. C'était très bien.
On est allés directement à la plage, où on a retrouvé la deuxième moitié du groupe. Les hommes se sont baignés dans cet immense lac. Je vous passe les détails. Le copain de Nico, François, vient ici pour faire du planeur. On campe juste à côté des pistes. L'ambiance est très sympa. Les gens accueillants. Le soir, on se réunit autour d'un feu et on fait connaissance. Au fur et à mesure, les gens s'en vont dans leur camping-car. Une fois le soleil tombé, la température chute et on nous parle beaucoup du froid qu'il fait la nuit... Mais en fait, on a plutôt eu chaud. Il paraît qu'on est bien tombés... Ce qui est sûr, c'est qu'on a bien fait de venir ce week-end : le petit-déj annuel, avec pancakes (nature ou aux myrtilles) était succulent.
Le lendemain, personne ne prévoyait de décoller : trop de vent ou je ne sais trop quoi. François est quand même parti, avec un partenaire. Les seuls à partir ce matin-là ! L'autre couple est parti de son côté, vers Truckee, la ville du coin. Quant à nous, nous nous sommes dirigés vers le sud du lac. Le paysage est vraiment chouette, il y a des pins partout et ça sent vraiment la pinède. Le retour nous a paru une éternité. On a fait pas mal de route finalement, même si ça fait du bien de sortir de Berkeley et de voir du pays.
Il faudrait revenir en ayant des plans plus précis, il y a de quoi faire. On a le choix entre faire de la marche, faire du vélo, faire du canoë ou du rafting, s'initier au kite-surf, etc. Et aussi perdre ses sous dans les casinos.






vendredi 17 août 2007

Affaires

Je commence à avoir un emploi du temps. Surtout à partir de la semaine prochaine. Lundi, rendez-vous avec Sara pour un cours d'anglais. Mardi, rendez-vous avec Shawne pour un cours de français puis un cours d'anglais. Mercredi, rendez-vous avec Sara pour un cours de français. Plus un autre rendez-vous avec Albert, mais je ne sais pas encore quand. Jeudi et vendredi, rendez-vous dans une école pour prendre des cours d'anglais. Je rencontre de plus en plus de gens, ce qui est plutôt positif, même si je suis encore très loin des objectifs que je m'étais fixés avant de venir.


Sinon, nous venons d'acquérir ce canapé pour 150$, livré. Le vendeur était très sympa. Je crois que la course aux meubles est terminée (quoique j'aimerais bien revendre une table qui est trop grande... à suivre).

mercredi 15 août 2007

Le marathon des musées

Hier, Nicole et moi sommes allées sur San Francisco, direction Mission Street. C'est une rue à musées. Il y a le MOMA que j'ai visité en arrivant, mais aussi le Cartoons' Museum, le Photography Museum, le Yerba Buena Center of Arts et je crois que c'est tout. On voulait visiter le musée de la photo, mais on ne l'a pas trouvé tout de suite. On a demandé au Yerba Buena Center of Arts qui nous a indiqué le chemin. Comme ils proposaient une entrée gratuite ce jour-là et qu'on y était... On est entrées. Bof. J'ai un peu du mal avec l'art contemporain, sans trop vouloir me répéter. C'était pas immense. Donc on repart, à la recherche du musée des cartoons... On tombe sur une école d'art qui expose ses meilleurs élèves. Ci-dessus, l'un des tableaux, mon
préféré, que l'on pouvait y voir. Toutes les pièces d'un appartement s'entremêlent, je trouve que c'est original et très bien réalisé. Celui de droite est très sympa aussi, non ?

Ensuite, on repart dans la bonne direction (on était passé devant le musée sans même le voir) et on entre, enfin, dans le musée des cartoons. Qui commence avec une exposition de caricatures très critiques envers Bush. Le thème principal étant l'Irak. Les caricaturistes ne sont pas tendres du tout. J'adore ! Ensuite, une exposition sur Dracula et des dessins de Disney, Denis la Malice, Snoopy, Popeye, etc. J'ai adoré un vieux dessin animé avec Superman pour héros. Clark Kent sauve une fois de plus Lois Lane et toute une ville d'une éruption volcanique. L'entrée de ce musée permettait aussi d'aller voir une expo de photos, dans l'immeuble d'à côté. C'était un peu glauque à mon goût...

mardi 14 août 2007

Fussball

Il y a un baby-foot à ICSI, pour les moments de détente. Ben a la réputation de très bien jouer. Les règles américaines sont un peu différentes : il y en a pas. Pas de demi ou autre. Vous pouvez voir que les joueurs ne sont pas les mêmes non plus. C'est pas évident de s'habituer aux 3 gardiens par exemple. J'ai donc moi aussi perdu contre Ben, mais un jour, qui sait ?


lundi 13 août 2007

Témoins de Jehova

Ils sont partout. Deux femmes sont passées me donner "The Watchtower" et "Awake !". Le même titre qu'en français, "Réveillez-vous !" Les sujets sont les suivants : Spirituality, what is it? How can you find it? et 7 steps to better parenting. Si quelqu'un les veut, j'envoie.

Castro & Rose Garden

Vendredi, Nicole est venue me rendre visite à Berkeley : visite de la fac et de Telegraph, les endroits animés du coin. Le soir, Nico nous a rejoints. Un vendredi soir bien sympa. On est allés à l'Albatros, bar à jeux. On consomme en mangeant du popcorn et on joue : aux dés, aux cartes, à puissance 4 (aussi), à Pictionnary et plein d'autres jeux. Nous, on a dessiné. Nico & Ben vs Nicole & Laure. On a perdu, mais bon, je prendrai ma revanche... un jour.
Samedi dans l'aprem, festival du court métrage de SF. On passe le Bay Bridge en voiture (cool me suis-je dit avant de dormir). Et on se dirige sur Mission. Allez-voir : http://www.youtube.com/watch?v=sdUUx5FdySs, ça vous donnera un exemple de ce qu'il y avait à voir. La qualité était trés fluctuante, mais c'était intéressant. Le soir, on s'est ravitaillé sur Castro : on a mangé des "hot cookies". Yummi. Je ne pourrai pas laisser passer cette anecdote. Nico hésitait à rentrer dans un bar : que des hommes, un peu âgés, sur Castro. On est sur le départ, quand un groupe sort. Un homme passe et voyant notre hésitation, il décide d'augmenter la gêne naissante. Il pose sa main sur le bras de Nico et lui dit "Nice sweater" ou un truc de ce genre. Hihi. Belle approche, non ?



Dimanche, Ben et moi sommes restés sur Berkeley. On est allés dans un parc, le Rose garden, qui porte bien son nom. Ça montait sec et j'ai eu du mal à y arriver : j'ai fini la montée à pied...






Encore quelque chose que j'ai du mal à comprendre :

Je sais qu'on ne voit pas bien sur cette photo, mais il y a des gens dans l'herbe. Sur un terre-plein, au milieu d'une rue importante à Berkeley ! Ils sont là parce qu'il fait bon, c'est à l'ombre et il y a de l'herbe. Mais il y a des parcs... Et Berkeley est plutôt vert, donc pourquoi se mettre au milieu d'une route ?



mercredi 8 août 2007

À part le tourisme

Et oui, qu'est-ce que je fais de mes journées quand je ne fais pas de tourisme? Je continue de chercher du travail (même si c'est loin d'être gagné) et aujourd'hui, enfin, un premier contact avec une Américaine. Pour un échange. Cours d'anglais contre cours de français. En plus, c'est drôle, son boulot, c'est de donner des cours d'anglais aux immigrés ! On a l'air d'être sur la même longueur d'ondes. Un petit pas...

lundi 6 août 2007

Haight Ashbury

Le week-end a été calme. Samedi, on est restés sur Berkeley, on est allés au cinéma voir "The Bourne Ultimatum". J'avais bien aimé les deux précédents, et donc celui-ci aussi. Ce n'est pas un grand film non plus, mais ça se laisse très bien voir.


Par contre, dimanche, rendez-vous avait été donné à Nico & Nicole (arrivée jeudi après-midi) sur Haight Ashbury, quartier où il fait bon vivre.
Nous voici, Nicole et moi dans un bar bien sympa (Nico et Ben sont juste en face de nous...). Sympa pour le décor mais pas pour le service : il a fallu montrer notre ID pour boire du thé !



Ensuite, on a voulu aller au resto au bord de la mer, et on s'est retrouvé, dans la voiture de Nico, à traverser le Golden Gate. En voiture, ça change tout. On paie 5 $ pour retourner sur SF, mais il faut le faire, c'est mythique. Comme vous pouvez le constater, il ne faisait pas très beau hier, il a même "plu", pour la première fois depuis que je suis ici. On se croirait en Bretagne ou dans le nord de la France où il bruine. J'aime bien cette petite pluie fine (quand ça dure pas trop longtemps).



vendredi 3 août 2007

Cal


L'université de Berkeley est plutôt grande et ça monte (ou descend) pas mal. Un campanile, la Sather Tower, y a été construit (imitation du campanile de la place St Marc à Venise). Ici, on voit très nettement Telegraph Avenue. Beaucoup d'étudiants se baladent avec un tee-shirt, short ou casquette "Cal" représentant leur université. C'est très vert et les écureuils ne sont pas très sauvages.



Près du "Free speech coffee" , on trouve plusieurs quotidiens, nationaux et internationaux, dont la première page est affichée en grand. On y trouve "le Monde", par exemple. Je sais que Berkeley est une grande université, qui peut sûrement se le permettre, mais ce serait bien s'il y avait ça dans toutes les universités. En France, les étudiants peuvent aller à la bibliothèque et trouver tous les quotidiens ou hebdomadaires qu'ils veulent, me direz-vous... Sauf que personne ne le fait. Alors que si vous passez devant tous les matins, vous prenez l'habitude de lire (au moins les grands titres). Quand j'ai vu ça, j'ai pensé à MJ qui disait que les étudiants à qui elle avait donné des cours ne lisait pas ou très peu. J'ai aussi pensé que la presse elle-même devrait afficher ses journaux gratuitement dans des endroits tels que facs et autres écoles pour donner l'habitude aux jeunes (et futurs travailleurs avec des sous à dépenser) de lire les actualités.


Menlo Park


Hier, j'ai passé la journée à Menlo Park, où se trouve SRI et donc aussi Nico. Mes impressions sont les suivantes : Menlo Park est une ville bourgeoise, très propre (comme Berkeley et San Francisco d'ailleurs), très carrée et très familiale. J'ai passé une bonne partie de la journée dans un parc avec bibliothèque, centre aéré, police, tennis, piscine, emplacement pour pique-nique, cours d'eau, etc. Tout est prévu pour s'épanouir, en famille. Ça fait un peu penser au début de "Edward aux mains d'argent".

mercredi 1 août 2007

Flying disc

Les Américains d'ici ont un autre sport national que le base-ball : le frisbee. Je pensais que c'était juste un jeu, mais non, c'est un sport à part entière. Il y en a partout, dans les parcs, sur le campus de la fac, etc. C'est la pétanque locale !

lundi 30 juillet 2007

Bike Lane


Les pistes cyclables sont ici des routes cyclables. Ne vous méprenez pas, il n'y a pas que des vélos sur ces routes, mais on va dire qu'on y est les rois. Je vous montre la photo la plus représentative des "bicycle boulevard". Moi, je trouve qu'on dirait un chapeau asiatique sur la tête de notre ami le cycliste. Mais non, c'est un casque (obligatoire).

La marina de Berkeley


Dimanche, direction la marina de Berkeley, à environ 20 minutes en vélo de la maison. On ne le savait pas, mais il se trouve qu'il y avait le kite festival. Ci-dessus, les professionnels en action : une dizaine de personnes faisant des figures synchronisées avec leurs cerfs-volants. Du jamais vu !



Ça, c'était juste derrière le festival de cerfs-volants.

Et enfin, le but de la promenade : le port




Fisherman

Au programme du samedi, après le marché (bio, puisqu'ici, tout est bio) des farmers du coin, un petit tour du côté de SF s'impose. On se dirige vers Fisherman's Wharf (on y est passé à vélo la semaine dernière) pour aller voir les bateaux du début du XXe. Ensuite, on voulait aller au musée de la marine, mais il était fermé (avec des panneaux de bois devant portes et fenêtres...) On a ensuite voulu se diriger vers Fort Mason, qui selon mon guide, est un "vaste complexe de casernes et d'entrepôts" reconverti "en l'un des plus grands centres artistiques de la ville". Soit on n'a pas été au bon endroit, soit je peux jeter le guide... Du coup, on s'est baladé sur Fisherman, haut lieu touristique, mais tout de même agréable.






Nous avons atterri, tout à fait fortuitement, dans un pub avec plus de 80 bières à la pression. Il était temps de s'asseoir un peu, après tant d'effort.







Les enfants ne sont pas les bienvenus ;-)

















Resto à concept

Vendredi soir, on est allé manger dans un resto un peu particulier, qui s'appelle le "Cafe Gratitude" et qui a pour adage : " What are you thankful for ? "
Je m'explique. Il s'agit d'un resto vegan : tout ce qui est animal est prohibé (même le parmesan). Il n'y a pas grand chose à manger, mais c'est rigolo d'essayer une fois. Le nom des plats ressemble à "I am wonderful" ou "I am passionate", etc. Donc, quand vous passez la commande, vous vous congratulez. C'est pas génial... Mais quand le serveur vous apporte votre plat, il vous dit "You are wonderful and passionate". Et ça, c'est beaucoup mieux ;-) Je n'ai jamais vu ça en France (mais je suppose que ça doit exister). Sinon, en entrant dans le resto, il y a les produits dérivés : des couverts en bois, le jeu "cafe gratitude" et des produits alimentaires, des posters, etc.

mercredi 25 juillet 2007

Circulation et théorie sur le bruit

Voici quelques impressions sur la circulation. Y a vraiment des trucs que je comprends pas. Par exemple, au carrefour à 15 mètres de la maison, il y 4 "stop" au sol. Tout le monde doit s'arrêter, puis, le premier arrivé est aussi le premier à repartir. Ça, d'accord. Sauf que c'est un petit carrefour et qu'un peu plus loin, il y en a un plus gros qui mériterait, à mon humble avis, des feux. Il n'y a rien et c'est grand axe contre petit axe... Qui attend 3 heures avant de forcer le passage ? Je comprends pas. Par contre, en tant que piéton, il suffit de mettre le pied sur la chaussée pour que la voiture s'arrête à 7 mètres du passage. Les Américains doivent être morts de peur en France quand ils doivent traverser la route. Ce qui est particulier ici aussi, c'est le décompte des secondes qu'il te reste pour traverser la rue. Au moins c'est clair.

Ce qui est un tantinet horripilant, c'est que les voitures modernes bipent (bruit de klaxon) quand leurs propriétaires les ouvrent ou ferment à distance. Donc à 2 heures de l'aprem, pourquoi pas ; mais à minuit, on s'en passerait. Tout ça pour dire que les Américains ont un rapport différent au bruit que nous autres les Gaulois. Un autre exemple que j'ai pu observer à la bibliothèque municipale. Un homme et un enfant (5 ans ?) venus chercher un livre. L'enfant parle à voix haute et n'est "repris" que lorsqu'il commence à pousser des cris. Je ne suis pas sûre de ce que j'avance, bien sûr, mais... est-ce qu'en France, les enfants parlent à voix haute dans la section adulte d'une bibliothèque ?
Je suis en train de lire La dimension cachée de Edward T. Hall qui traite essentiellement de l'espace en tant que produit culturel. Il en vient donc à parler de l'espace sonore. Il ne le dit pas de cette façon, mais j'en arrive à la conclusion suivante : le pouvoir de concentration suffit aux Américains pour se "protéger" du bruit. Certains auront besoin d'une porte close ou de murs épais, mais pas chez l'Oncle Sam !

lundi 23 juillet 2007

Mission, Castro & Golden Gate Park


Dimanche, retour sur SF pour continuer la visite de la ville. On s'arrête sur Mission, quartier latino (mais il faudra y retourner, plus au sud, il y a plus de couleurs). On voulait aller voir une église, Mission Dolores, ou plutôt une chapelle d'origine espagnole. Il y avait la messe, en espagnol justement, quand on est arrivé. On n'est pas resté très longtemps, mais on a pu constater que l'église était loin d'être vide...


Après on s'est dirigé vers le quartier d'à côté, Castro. Vous ne le savez peut-être pas, mais c'est le quartier homo de SF, avec des drapeaux "arc-en-ciel" partout.
Ensuite, on a pris le MUNI (l'équivalent d'un métro doublé d'un tramway) vers l'océan Pacifique. L'eau n'est pas franchement chaude, il n'y avait d'ailleurs qu'un seul surfer en combi. Juste derrière cette plage commence (ou se termine) le Golden Gate Park, le poumon de SF dont on devrait pouvoir faire le tour à pied en 1 journée. Nous avons croisé des sportifs, des promeneurs, des gourmands et ... des bisons. Dans un parc en réhabilitation, grâce, en partie, à Schwarzy.

Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer cette photo : on trouve vraiment de tout, même des voitures à moitié rouillées.
Et merci à MJ d'avoir ajouté des commentaires.



Golden Gate


Comme maintenant on est 2 à avoir un vélo, pourquoi ne pas traverser le Golden Gate avec ?
Le Bart (RER du coin) n'est pas très pratique pour voyager avec son vélo, il n'y a pas beaucoup d'ascenceur et il faut donc le porter... C'est dur ! Mais bon. On arrive à Embarcadero et le pont que vous voyez, ce n'est pas le Golden Gate, mais le Bay Bridge. Celui-là, il va vers Oakland et Berkeley. On part sur nos vélos vers Fisherman's Wharf.

Et on s'approche, lentement mais sûrement du fameux Golden Gate. Un petit peu dans le brouillard, mais là, apparemment, c'est rien du tout. Il y a eu 2 bonnes montées et j'ai d'ailleurs déraillé dans la seconde, mais on a fini par y arriver et par traverser le pont. À droite, vue sur l'océan, à gauche, vue sur l'autoroute ;-) Il y a plein de gens qui traversent le pont : touristes ayant loué leurs vélos, sportifs du samedi, etc. De l'autre côté du pont, c'est Ben qui déraille. Égalité. Après une petite pause, on descend sur Sausalito, ville plutôt chic d'où on peut prendre le ferry pour retourner sur SF. Mais d'abord, il faut se restaurer : on mange dans un "resto" italien. Pour moi, ce sera une crêpe et pour Ben une salade (mais où est l'Italie ?). Ensuite, on prend le ferry et on retourne tranquillement vers Berkeley. Il est déjà 5 heures.

Ce soir, on a prévu d'aller voir le concert d'un mec
qui travaille à ICSI et qui s'appelle Jakob Wolkenhauer.
Rendez-vous avait été donné entre des collègues d'ICSI : Beatriz et Oriol, 2 Espagnols, Thomas, 1 Allemand et aussi Nico, que vous connaissez peut-être et puis Ben et moi. C'était très bien. Vous pouvez le voir en action sur : www.myspace.com/jacobwolkenhauer. Ensuite, on est allé manger sur Berkeley dans un bar - resto très sympa. Première expérience de la pièce d'identité à montrer avant d'entrer...

vendredi 20 juillet 2007

Bike

Comme vous pouvez le voir, j'ai fait des affaires : un vélo. Youpi !!! J'ai dû marcher 40 minutes pour aller le chercher, mais j'ai été beaucoup plus rapide au retour. Cela dit, ça m'a permis de longer une rue importante à Berkeley (Shattuck Avenue) et de voir un coin sympa (bien sûr, je n'ai pas pensé une seule seconde à prendre l'appareil photo). Au retour, j'attendais pour traverser la rue, lorsqu'un inconnu me demande si je suis "ready", sous entendu pour traverser la rue. Je réponds que oui, je suis prête. D'après mes lectures, les Américains parlent facilement avec leurs voisins dans les situations d'attente. Donc bon, à priori, pas de problème. Ensuite, nous traversons et là, il ajoute "I'm Fred, by the way" et vu son petit sourire en coin, je me suis dit qu'il valait mieux ne pas répondre. Ensuite, il est monté sur le trottoir, moi sur mon vélo et là il a crié "Get back here !" Vous vous en doutez, j'ai continué mon chemin.

Earthquake

Cette nuit, à 4h42, une secousse nous a réveillés... ahhhhhhhhh, qu'est ce qui se passe. ? Ce qui est drôle, c'est que je me souviens avoir intégré ce tremblement de terre dans mon rêve (par contre, lui, je m'en souviens plus). Techniquement parlant, l'épicentre était à 4 km d'Oakland, ville au sud de Berkeley, il aurait duré plus d'1 minute (?) et sa magnitude était de 4.2.

mercredi 18 juillet 2007

Peace , bro'


Ce symbole se veut assez représentatif de l'histoire de l'endroit. Les gens dans la rue sont assez souriants (mais d'après ce que j'ai lu, ce n'est pas parce qu'un Américain sourit qu'il est content... à méditer).
Ce soir, au programme, je cite "ICSI Movie Night Returns" avec le labyrinthe de Pan, que j'ai déjà vu mais il faut privilégier le social :-)

mardi 17 juillet 2007

Lavande


Voici ce qu'on trouve à 2 pas d'ici : de la lavande... En voilà du dépaysement.
C'est assez vert Berkeley ; chaque maison a son petit jardin, avec prunus, abricotier, eucalyptus et autres végétaux.

lundi 16 juillet 2007

Premiers jours de l'autre côté de l'Atlantique

Mercredi 11 juillet 2007
Tout d'abord, le voyage est monstrueusement long : réveil vers 6 heures du mat', départ de la maison vers les 7 heures et arrivée plutôt rapide à Marignane vers 8 h 20, pour un décollage prévu à 10 heures. Pas de problème jusqu'à Frankfurt. Sauf que je ne sais pas pourquoi, mais je n'avais pas de place dans l'avion pour SF... Oups. Les employés de la Lufthansa totalement dépassés me disent d'attendre. J'attends... Jusqu'à ce qu'une employée de United vienne faire leur boulot et me fournisse une place assise. Il était temps : l'avion décolle dans 10 minutes.
Je me retrouve malheureusement coincée au milieu, entre un Américain qui baille très bruyamment et une Chinoise assez sympa quoique peu loquace. C'est parti pour 11 heures de vol. C'est super long. Que faire ? Manger, dormir, lire, discuter avec sa voisine de gauche, aller aux toilettes... Passionnant. Bon... On finit par atterrir : il est 16 heures mais déjà 1 heure du matin pour moi...
Passage à l'immigration en 5 minutes même pas (après la queue bien sûr) : vacation for 3 months, empreintes des index et photo. Ensuite les bagages. 1 heure est passée. Puis la douane. Et enfin la sortie. Ouf. Un grand et sympathique non-inconnu était venu m'accueillir à l'arrivée.
Encore un peu de transport et on arrive vers 3 heures du mat' (pour moi) au nouveau home sweet home :-)

Jeudi 12 juillet 2007
Cette première journée a été très courte. Je me suis baladée vers le campus de l'université de Berkeley, qui est immense. J'ai rencontré des écureuils. Je me suis perdue sur le chemin du retour, mais grâce au Big Ben, j'ai retrouvé ma route. J'ai ensuite lutté pour ne pas dormir avant midi. À 12h20, il n'y avait plus personne. J'ai bien récupéré et grande naïve que je suis, je pensais en avoir fini avec le fameux "jet lag". Que nenni! Le soir, je me suis écroulée plus vite que mon ombre.

Vendredi 13 juillet 2007
L'événement de la journée, c'est le pique-nique annuel (?) d'ICSI dans un parc naturel situé derrière Berkeley, sur une petite colline. C'était très sympa. Premier hamburger... J'ai trouvé l'équipe sympa et jeune (un peu comme au LIA). On a joué au soccer et aussi au soccer freesbee (on court pas mal) et à une sorte de base ball sans batte et avec des règles évolutives pendant le jeu. Bien sûr, je ne me suis pas du tout inquiétée du soleil. J'aurais dû. J'ai maintenant une très esthétique marque de tee-shirt.
J'aurais aussi dû prendre des photos, mais je n'ai pas encore ce réflexe.

Samedi 14 juillet 2007 ou l'anniversaire du Benob
Première journée sur SF pour visiter et voir le petit Nico. Après avoir vu Union Square et repéré la Cheesecake Factory (il faudra revenir en semaine, il y a trop de monde), on va voir Nico et son super chapeau. Il fait faim alors on va manger près de South Park (rien à voir) dans un bistro de type français et je trouve que les prix sont abusés mais bon. Il paraît que c'est le tarif normal.
Après avoir quitté le Nico, on se promène et tombe devant une queue immense de jeunes demoiselles : l'agence Ford doit être en train de recruter. Juste après, on tombe sur le MOMA, le Guggenheim de SF. Donc on y va. Je suis plus impressionnée par les photos que les sculptures et peintures. On y trouve du Picasso, du Bracque, du Rivera, du Magritte, du Giacometti et aussi du Warhol et Pollock. J'ai toujours du mal avec les monochromes, mais bon... Le coin photo était vraiment génial, notamment une photo de la Commune de 1871. Respect.


Dimanche 15 juillet 2007
Bulle, Chinois avec ce message caché dans un gateau : " Tomorrow your creative side will shine forth with exceptional ideas." Le soir, on a été dans un cinéma voir Harry Potter que je vous déconseille : trop long.