samedi 4 avril 2009

Un Américain à Paris

Hier soir, nous sommes allés à Oakland voir un classique américain, dans un cinéma Paramount des années 30. Rien que d'y aller valait le coup. Le cinéma, construit dans le style Art déco, est grandiose. Il a pourtant été construit pendant la Récession. La Paramount avait débuté les travaux. Dans l'impossibilité de continuer, le cinéma, alors en cours de construction, s'était fait racheter par une autre compagnie qui a gardé le nom de Paramount. Le cinéma a finalement fermé ses portes en 1970. Le bâtiment a été sauvé par la ville d'Oakland et de nombreux donateurs. En 1976, il est déclaré "bâtiment historique national".
Aujourd'hui, il est un lieu de spectacles et, parfois, un cinéma.
Avant le film, un organiste joue et un jeu de loterie est organisé.
Un Américain à Paris, avec Gene Kelly (acteur et chorégraphe pour ce film) est une histoire romantique à souhait. Mais le romantisme de 1951 m'a envoûté, je dois bien l'avouer. La dernière danse, de 17 minutes, à la fin du film, est presque passée inaperçue. Difficile aussi de ne pas citer Gershwin. Et enfin, le film a remporté 6 oscars.

Pour continuer mon message sur la crise.
Une amie (qui donne des cours d'anglais aux immigrés) m'a dit que tous ses collègues et elle-même n'auraient pas de boulot pendant 3 mois cet été. Et qu'à la rentrée, tout le monde travaillerait à temps partiel. C'était déjà le cas pour elle, donc elle ne perd pas trop de ce point de vue.
À la fac, un groupe de musiciens jouait de la musique des années 30 avec un panneau en carton sur lequel était marqué : "musique en souvenir de la Grande Dépression".
Enfin, un collègue du musée d'anthropologie, étudiant au département d'anglais, s'est fait virer. Au moins lui, ce n'est pas du jour au lendemain, il a encore jusqu'à fin mai. Et pourtant, le musée ne payait que la moitié de son salaire ! Et il ne travaillait que 13 heures par semaine !