jeudi 2 octobre 2008

Grand Canyon et Bryce Canyon, chapitre 2





Grâce à ce road trip, j'ai pris conscience du titre d'un cours de géographie du collège : "les États-Unis, le pays des grands espaces". Nous avons été au North Rim, réputé pour être mieux que le South Rim. Mais c'est surtout parce qu'il y a moins de possibilité de logement au nord : il y a donc moins de touristes. Comme "O", le Grand Canyon, c'est impressionnant. Mais je n'ai pas été charmé. Étant déjà allée au Bryce Canyon, après mon mariage en mars, je lui ai accordé ma préférence.

Les Canyons sont le résultat de plusieurs facteurs : l'érosion causée par le vent, l'eau, la neige et les tremblements de terre (faille de Bright Angel).


















Le Bryce Canyon est à dimension plus "humaine" : on est beaucoup plus proches des rochers, tout simplement. Ils sont plus rouges, plus orangés. Chacun ses goûts, mais on était toutes d'accord pour dire que : "le Bryce Canyon, c'est mieux que le Grand Canyon."


Ce qui est moins drôle, c'est que sur la route du Bryce Canyon, on a vu au moins six biches/cerfs sur le bord de la route. Et pas tous au même endroit, mais éparpillés sur un bon kilomètre. Sûrement un camion... C'était assez glauque.
Sur la route qui traverse Bryce Canyon, on a vu un panneau nous indiquant que si on voyait de la fumée, fallait pas s'inquiéter : des feux volontaires étaient programmés. À quoi ça sert ?
Le feu est un processus naturel. Sans le feu, le bois mort, les épines de pin et autres résidus s'amoncellent et fournissent du fuel pour les feux les plus chauds et les plus grands. Il vaut mieux donc les déclencher, les contrôler et les éteindre, par prévention. En France, on coupe des zones franches dans les forêts pour qu'au cas où, le feu ne se propage pas à toute la forêt. C'est le même principe ici, mais pas la même méthode.





Pour visiter ces Canyons, on a dormi à Kanab, une petite ville. L'un des hôtels avait vu John Wayne dans ses murs...
Et si on est perdus, il y a qu'à regarder la colline : il y a un énorme "K". À Fredonia, un "F", etc.

road trip en Arizona et Utah (et Nevada), chapitre premier

Je reviens d'un voyage de 10 jours avec Nicole, sa mère, sa grand-mère et sa tante. Le but : le Grand Canyon. C'était un voyage très intéressant. Pour les yeux bien sur, mais aussi pour la découverte des Indiens et de leurs cultures. Je vais essayer d'être claire, ce qui est loin d'être facile ! Je vais faire plusieurs articles sur ce voyage. J'espère que mes fidèles lecteurs ne s'ennuieront pas.

Le point de rencontre des Canadiennes et des Franco-Américaines était Vegas. Et on a commencé fort : on avait des places pour voir "O", du Cirque du Soleil. Ils ont au moins cinq spectacles à Vegas. Celui-ci étant sur le thème de l'eau. Il est impossible de ne pas apprécier ce show. Ça se passe au Bellagio. Ça fait dix ans que ce spectacle y est : "O" ne peut pas se déplacer, le show exige une scène bien particulière. Et pour cause. Des milliers de litres d'eau sont utilisés. Les "accessoires" de scène (je ne sais plus si on parle encore d'accessoires pour ce genre de grosse machine) sont impressionnants. Une cinquantaine de danseurs, nageurs, acrobates. Des costumes magiques. De l'eau, du feu. Des intermèdes clownesques. On ne peut pas dire que j'aie été déçue, mais je n'ai pas adhéré a 100%. Je cherchais à comprendre ce monde, mais je cherchais une histoire qu'il n'y avait pas. Il se passe beaucoup de choses en même temps, il est strictement impossible de tout voir. C'est vrai pour beaucoup de spectacles, mais ça l'est particulièrement pour celui-là. Ce n'est pas ce qui m'a dérangé : mon problème était cette succession de tableaux, sans histoire. Je n'ai pas réussi à entrer dans ce monde. Mais comme dit : on ne peut pas ne pas aimer. Rien que la performance physique est époustouflante.

Le lendemain, on est partis vers le Grand Canyon. On a dormi a Kanab. Et j'ai eu peur quand Denise, la grand-mère de Nicole, a pris le volant. Elle a doublé une voiture en se mettant sur la voie de gauche (alors qu'il y avait une voie de dépassement). Heureusement, il y avait pas de voiture en face !!! Elle n'a plus pris le volant ensuite... Ouf !

jeudi 18 septembre 2008

Yosemite.........






Enfin : Yosemite. Ça commençait à devenir un mythe ce parc, réputé pour sa grandeur et ses arbres géants. C'était le moment idéal pour y aller. Après le cour de voile du samedi matin, et une rencontre avec un Américain très sympa qui veut habiter en France (Thomas), j'ai cherché la voiture de location et hop, on est partis avec Ben, direction le parc national. Une nuit à l'hôtel et on reprend la route. On arrive au parc.
Les amoureux de l'escalade s'y donnent rendez-vous : El Capitan les attire. Je n'y croyais pas vraiment, mais si, une falaise de 3000 pieds (910 m), ça existe !
On continue vers le Wilderness Center où il faut chercher le permis de camper dans le parc. Il faut préciser où on dort et quel chemin on emprunte. On va aller à Glen Aulen. Sacs à dos, nourriture et c'est parti. On n'a pas beaucoup marché, mais c'était une bonne balade : 6 miles environ. On a longé une rivière jusqu'au campement. Un petit peu fatigués quand même (l'altitude ?), on n'a pas osé se baigner dans la rivière : l'eau était glacée. On a rencontré un couple d'Israéliens qui venaient de terminer leur service militaire. 6 ans pour lui, 4 pour elle. C'est 2 fois moins normalement, mais ils ont fait le choix de doubler leur temps, pour pouvoir étudier (C'est le deal). À la fin du service, il est apparemment courant que les Israéliens voyagent. Elle venait tout juste de terminer son service et commençait son voyage par les États-Unis, lui avait déjà passé 6 mois en Amérique du Sud... Ça fait rêver.
Sinon, aucun ours n'est venu nous réveiller.

Les barons perchés sont descendus de leurs arbres

La semaine dernière, je commençais mon bénévolat au musée d'anthropologie. Quand je suis rentrée dans le bâtiment, il y avait un hélicoptère qui stagnait juste au-dessus. Quand je suis sortie du bâtiment, il y en avait deux ! Et je n'avais aucune idée de ce qui se tramait.
Depuis 21 mois, des activistes écolo vivaient dans des arbres, sur le campus de la fac. Pour empêcher la construction d'un complexe sportif. En effet, il en faut absolument un nouveau pour les joueurs de football (américain) : leur terrain est traversé par une fissure, causée par un tremblement de terre. Impossible d'obtenir une autorisation pour les réparations : c'est devenu un terrain intouchable puisque tout tremblement de terre l'endommagerait à nouveau. D'où le besoin d'un nouveau complexe, pour les athlètes. Ce qui est drôle, c'est que l'ancien terrain sera toujours utilisé, mais seulement 8 fois par an, pour les matchs officiels.
Mais revenons à nos moutons. Quatre activistes ont passé 21 mois dans les arbres. Soutenus par des militants de passage, venus en renfort pour quelques jours ou quelques semaines. Mais que s'est-il passé pour que la situation se débloque ? La justice a donné l'autorisation à la fac de déloger les Sylvains. La police de l'université est donc intervenue, en douceur. Les cops ont construit autour des arbres un échafaudage et les activistes ont dû se rendre à l'évidence : impossible de fuir... Ils sont descendus. Dignement, selon la légende. Qui veut aussi que des liens particuliers se soient développés entre les activistes et leurs gardiens. Je crois même que pendant quelques temps, la fac leur à livré de la nourriture tous les jours...
Une fois délivrés de leurs habitants, les arbres ont été coupés : place aux travaux de $120 millions !

vendredi 5 septembre 2008

Volontaire

Un petit message informatif.
On vient de sentir un tremblement de terre, de magnitude 4. C'était bizarre parce que je l'ai "entendu" arriver. En l'espace de quelques secondes, un tremblement, léger. Puis plus rien mais un bruit sourd et ensuite, une secousse plus forte, ou tout tremble. Je dois bien avouer que ce n'est pas très rassurant !
Sinon, plus réjouissant, je vais être volontaire dans le magasin du musée anthropologique de Berkeley : Le Phoebe Hearst museum. Trois demies journées par semaine. Et avec Ben, on s'est aussi inscrit dans un club de voile. J'espère que ce sera sympa. C'est sur la base de l'échange et du volontariat : les anciens enseignent aux plus jeunes.
L'emploi du temps se remplit peu à peu...

mardi 2 septembre 2008

Bass Lake

Me voici de retour... Jeudi dernier, mon avion avait une demi-heure d'avance. Je me suis dépêchée pour passer dans les premiers à l'immigration. Aucun problème. Je continue la course. J'attends mes bagages une bonne vingtaine de minutes, je passe la douane et enfin je sors... Ciel, où est mon mari ? Il est pas là... Il pensait pas que ça irait si vite. J'ai donc encore poireauté trente minutes. J'ai encore moins souffert du jet lag que la deuxième fois. Il faut croire qu'on s'habitue vraiment à tout. Vendredi, j'ai eu le temps de défaire mes affaires avant de profiter de la présence de Nicole. Samedi, avec des copains d'ICSI, on est allés se baigner dans un lac, au nord de San Francisco. 1 heure de route et 1 heure de marche pour y arriver, mais ça valait le coup. Il y avait même une corde pendue à une branche d'arbre pour jouer à Tarzan et sauter dans l'eau. Dimanche : courses, lessive ET très important, j'ai pu manger mon sandwich préféré, avec plein de cream cheese. Miam. Hier, on est allés se balader avec les Nics sur SF. Et aujourd'hui, je fais un peu de paperasse et je viens de déjeuner avec Sara. Je revois Albert, le fabricant de vin, dans 1 heure. Par contre, mon vélo était cassé et il est chez le réparateur : je ne sais pas ce qu'il s'est passé !
Je suis aussi à la recherche d'étagères pour poser mon bordel ailleurs que sur le sol et j'en ai peut-être trouvées. We'll see...

lundi 14 avril 2008

jour de départ

Voilà, encore une semaine à dire au revoir. Mehdy est parti hier soir, je prends exactement les mêmes avions que lui ce soir. Ma valise est presque prête.
Sara m'a montré où manger des cupcakes, patisserie américaine traditionnelle.
Ici citron et glaçage à la pistache et fraise glaçage fraise. Faits maison, avec des vrais fruits...
C'est bon, mais ça ne vaut pas la tarte au citron...



Printemps à San Francisco




à bientôt